[spectre] GOOGLE ACTUALITES/FR CENSURE " NO" ONLINE

Aliette Guibert guibertc at criticalsecret.com
Thu May 26 12:45:21 CEST 2005


EN (sorry of the fast mechanical translation)

Halt the political police localization of Internet! Whereas French people is
on the point of clashing, between remained Atlantic sedentary of Yes-large
inter-repressive and inter-exploiting machine, and innovators of the second
world of Europe of No-as the real multitudes in the act-in full energy of
common autonomy, the censure is reinforced radically on Internet against
"No" in Franceand following the global and singular pression of "Yes" in the
Press and TV.

The European localised/delocalized interactive site, WWW.BELLACIAO.ORG, in
four versions of different leading lines - FR, IN, IT, ES - which published
800 texts of left and of extreme left for "No" in France, of all the
tendencies of left including libertarians against the Constitution,
including those who do not vote as a choicie, or cannot vote, site
federating the same republication of the great articles as  spontaneous
publications of the Net surfers (without censure of Yes, as for example yann
Moulier Boutang himself for the "Yes" has published several times there),
site in spip which always knew a remarkable visibility on Google News, is
not suddenly not there more accessible since two days.

It is clear that at three days of the referendum, knowing the tightened
play, this censure withdraws an important pacific weapon as communication of
"No" via Internet, against the censure of the traditionnal medias in France,
as Nonsocialiste emerging from representative party at the chamber itself is
not practically more visible there.

After having excluded then choked the word from Not in the media, the abuse
Yes is carried out by insults and threats by all the media means of the
capacity.  With us populates Europe and for all our friends who will not be
consulted, for example in Belgium and Germany, not only one vote does not
have to miss us!


DERNIERE MINUTE!  Wednesday May 25, 2005 (20h26):  does May 9, gathering
counter the "media coup d'etat" - May 25 Bellaciao "censured" on Google?  1
comment.  To see:  Google news for yes?  Bellaciao put at the variation...
To see:  Bellaciao (Fr) disappeared from google Fr!

To note as bookmark and/or to go directly:  http://www.bellaciao.org



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FR/

    Halte a la localisation policière politique d'Internet !

Alors que la France s'apprête à s'affronter, entre demeurés atlantistes
sécuritaires du Oui et de la grosse machine inter-répressive et
inter-exploiteuse, et novateurs du deuxième monde de l'Europe du Non des
multitudes réelle à l'acte, en pleine énergie d'autonomie commune, la
censure se renforce radicalement sur Internet contre le Non en France.

Le site européen localisé / délocalisé, WWW.BELLACIAO.ORG, en quatre
versions de lignes éditoriales différentes - FR, EN, IT, ES - qui a publié
interactivement 800 textes de gauche et d'extrême gauche pour le Non en
France, de toutes les tendances de gauche y compris libertaires contre
l'Europe du TCE, y compris ceux qui ne votent pas ou ne peuvent voter,
fédérant la republication des grands articles et les publications
spontannées des internautes (sans censure du Oui, puisque par exemple
Yann Moulier Boutang lui-même y a publié plusieurs fois), site en spip qui a
toujours connu une visibilité remarquable sur Google News, n'y est soudain
plus vu ni accessible, depuis deux jours.

Il est clair qu'à trois jours du référendum, sachant le jeu serré, cette
censure retire une arme importante de la communication du Non via Internet,
contre la censure des grands médias en France, comme le Nonsocialiste,
pourtant émergent d'un parti parlementaire, n'y est pratiquement plus
visible lui-même.

Après avoir exclu puis étouffé la parole du Non dans les médias, l'abus du
Oui s'effectue par insultes et par menaces par tous les moyens médiatiques
du pouvoir.

A nous peuple d'Europe et pour tous nos amis qui ne seront pas consultés,
par exemple en
Belgique et en Allemagne, pas une seule voix ne doit nous manquer !

    DEFENDONS LE NON JUSQU'A LA DERNIERE MINUTE !

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mercredi 25 mai 2005 (20h26) :
9 mai, rassemblement contre le "coup d'État médiatique" - 25 mai Bellaciao
"censuré" sur Google ?
1 commentaire(s).


Lire : Google news pour le oui ? Bellaciao mis à l'écart...
Lire : Bellaciao (fr) a disparu de google fr !

Le mettre en signet et/ou aller directement :

http://www.bellaciao.org/fr/

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Amnesty International estime que Guantanamo est devenu "le goulag de notre
époque"
LE MONDE | 25.05.05 | 12h57  .  Mis à jour le 25.05.05 | 12h57
LONDRES de notre correspondant


Les violations continuelles et massives des droits de l'homme sur la planète
trahissent une promesse faite par les dirigeants du monde entier, et d'abord
les plus puissants : telle est la principale accusation lancée par Amnesty
International, dans son rapport annuel 2005, rendu public mercredi 25 mai.

Dans l'avant-propos de ce véritable état des lieux planétaire des
répressions en tous genres, qui passe en revue 131 pays, la secrétaire
générale de l'organisation humanitaire basée à Londres, Irene Khan, critique
sévèrement les gouvernements des cinq continents d'avoir failli à leurs
devoirs moraux en oubliant de respecter les engagements pris en matière de
droits de l'homme. Cette trahison, constate-t-elle, s'est accompagnée, au
cours de l'année écoulée, d'une montée en puissance du terrorisme :
décapitation de prisonniers en Irak, prise en otage d'enfants à Beslan,
attentats de Madrid.

"Pourtant, ajoute Irene Khan, les gouvernements refusent de s'interroger sur
l'inefficacité de leur action contre le terrorisme, et s'entêtent à
appliquer des stratégies manifestement inopérantes, mais politiquement si
commodes. Quatre ans après les attentats du 11 septembre, la promesse d'un
monde plus sûr sonne plus creux que jamais."

La patronne de la plus célèbre association de défense des droits de l'homme
dénonce les tentatives des Etats-Unis de banaliser la torture. Washington,
écrit-elle, essaie de retirer son caractère absolu à l'interdiction de la
torture en la "redéfinissant" et en l'"édulcorant". Or, rappelle-t-elle,
"la torture gagne du terrain dès que sa condamnation officielle n'est plus
absolue" . Dans ce domaine, les mots utilisés sont lourds de sens. Puisant
dans le vocabulaire de la gestion d'entreprise, les autorités américaines
mentionnent la "manipulation environnementale", les "positions de stress" ou
la "manipulation sensorielle" , autant d'expressions qui renvoient à des
formes déguisées de torture.

Malgré l'indignation suscitée par les tortures commises dans la prison
d'Abou Ghraib (Irak), déplore Amnesty, ni le gouvernement ni le Congrès des
Etats-Unis n'ont demandé l'ouverture d'une enquête approfondie et
indépendante.

"Le centre de détention de Guantanamo est devenu le goulag de notre époque"
, estime Irene Khan. "Lorsque le pays le plus puissant de la planète,
poursuit-elle, foule au pied la primauté de la loi et des droits humains, il
autorise les autres à enfreindre les règles sans vergogne, convaincus de
rester impunis." D'Israël à l'Ouzbékistan, de l'Egypte au Népal, du Nigeria
au Zimbabwe, les gouvernements défient ouvertement le droit humanitaire.

Amnesty n'est pas tendre avec l'ONU, qui "ne semble ni pouvoir ni vouloir
exiger des comptes de ses Etats membres". En témoigne la paralysie onusienne
qui a empêché une action concrète au Darfour et trahi des centaines de
milliers de personnes : "Au Darfour, l'indifférence et la lassitude
s'allient à l'impunité." Amnesty fustige aussi la Commission des droits de
l'homme des Nations unies, basée à Genève, "où les droits humains font
l'objet de marchandages entre maquignons".

L'an dernier, Amnesty avait lancé une campagne mondiale contre la violence
infligée aux femmes, "cette terreur cachée qui ronge toutes les sociétés" .
Son rapport 2005 revient sur ce thème en soulignant que des dizaines de
millions de femmes sont victimes de ce mal : viols, mutilations génitales,
violences conjugales, crimes "d'honneur" .

Amnesty compte sur la mobilisation des sociétés civiles pour contraindre les
gouvernements à respecter leurs engagements et pour proclamer que les droits
humains "sont le fondement de notre sécurité commune et non un obstacle à
cette sécurité" . Elle demande aussi une réforme rapide et profonde du
système de défense des droits humains à l'ONU et un soutien actif à la Cour
pénale internationale.

Comme chaque année, Amnesty, inlassable avocate de l'abolition de la peine
de mort, s'efforce de faire le décompte des exécutions : au moins 3 797,
dans 25 pays, en 2004. En outre, au moins 7 395 personnes ont été condamnées
à mort dans 64 pays. La Chine, l'Iran, les Etats-Unis et le Vietnam
concentrent 97 % des exécutions connues..

Dans ce catalogue d'horreurs, les bonnes nouvelles sont rares, et d'autant
plus précieuses. Amnesty se réjouit de plusieurs arrêts de la Cour suprême
des Etats-Unis concernant les prisonniers de Guantanamo, et du jugement
rendu au Royaume-Uni par les "Lords juges" déclarant illégale la détention
sans inculpation ni procès des personnes suspectes de terrorisme.


Jean-Pierre Langellier
Article paru dans l'édition du 26.05.05

Encadré :
Le FBI accusé pour des tortures au Pakistan
L'organisation américaine de défense des droits de l'homme Human Rights
Watch (HRW) a accusé, mardi 24 mai, la police fédérale (FBI) d'avoir fermé
les yeux sur le sort de deux Américains d'origine pakistanaise détenus
illégalement et torturés pendant huit mois au Pakistan. "Des agents
américains du FBI opérant au Pakistan ont, à plusieurs reprises, interrogé
et menacé deux citoyens américains d'origine pakistanaise détenus
illégalement et soumis à des tortures par les services de sécurité
pakistanais." Les deux frères, Zain et Kashan Afzal, arrêtés à leur domicile
de Karachi en août 2004, avaient été relâchés le 22 avril, sans inculpation.
"Des agents du FBI les ont interrogés au moins six fois. Ils ne sont pas
intervenus pour mettre un terme à la torture, demander que le gouvernement
pakistanais se conforme à une requête judiciaire pour leur présentation à la
justice, ou fournir l'aide consulaire habituellement offerte à tout détenu
américain" , ajoute HRW. ­ (AFP. Le Monde)

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3220,36-653673,0.html





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