[spectre] SIGNER POUR CESARE BATTISTI / L'ULTIME APPEL / LAST CALL FOR SIGNING!

Louise Desrenards louise.desrenards at free.fr
Tue Dec 8 05:28:14 CET 2009


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___________________________________________


FREE CESARE BATTISTI LAST CALLING / LIBERATION DE CESARE BATTISTI 
DERNIER APPEL!

LA ROMANCIERE FRED VARGAS APPELLE D'URGENCE A SIGNER LA PETITION 
BRESILIENNE ADRESSEE AU PRESIDENT LULA POUR CESARE BATTISTI ! NOUS 
DEVONS ABSOLUMENT TÉMOIGNER A NOS AMIS BRESILIENS DE NOTRE SOUTIEN 
PERSISTANT DEPUIS LA FRANCE ET L'EUROPE.


S'IL VOUS PLAIT, SIGNEZ ET TRANSMETTEZ !


La situation italienne à l'oeuvre d'ingérence dans tous les pays 
concernés par des réfugiés (dont la France il y a quelques années) est 
celle-ci : condamner face au doute, en déclarant sans preuves qu'il n'y 
a pas de doute, mais les témoignages ne sont pas des preuves et il n'y a 
plus de pièces à conviction (et même les anciens témoins ont disparu).

Cesare Battisti nie avoir commis des meurtres qu'on lui a mis sur le dos 
quand il était en fugue, mais il n'y aura jamais de procès équitable 
pour se reprendre justement de cette affaire, car ce ne sont plus que 
des cadavres exquis.

Le condamner et l'extrader ce n'est pas exprimer la justice mais 
l'arbitraire post-démocratique électoraliste.

Sauver Cesare Battisti, l'insoumis qui n'est pas un assassin, c'est 
perpétuer le sens "juste" de la justice en démocratie face à l'infamie 
d'une accusation, un formidable coup d'énergie et d'espoir à tous pour 
l'avenir de l'Europe et de l'Amérique du Sud au-delà de la personne de 
Battisti, dont le calvaire est une persécution. Il n'est qu'un bouc 
émissaire en pâture. S'il rentre en Italie son incarcération sera un 
martyre et il sera la proie d'une vengeance passionnelle sans objet. Un 
jour on le découvrira suicidé mais il aura été assassiné dans sa cellule 
par des forces réactionnaires extrêmes.



TEXTE PÉTITION :

Au Président du Brésil, Son Excellence Luiz Inácio Lula da Silva

Les soussignés viennent, très respectueusement, présenter à Votre 
Excellence toute la force et l'aide pour que votre gouvernement REJETTE 
les pressions intenses et arrogantes qui tentent d'imposer l'extradition 
de l’écrivain et du persécuté politique, Cesare Battisti. Nous demandons 
à Votre Excellence, qui préside le gouvernement le plus populaire de 
l'histoire du Brésil, que, au moment voulu, Elle ACCORDE L’ASILE 
POLITIQUE SOUS RESPONSABILITÉ PRÉSIDENTIELLE à Battisti, en lui 
garantissant, ensuite, une formule migratrice permanente, pour qu’il 
puisse faire venir sa famille dans ce pays et travailler dans la paix. 
Comme Votre Excellence le sait, Cesare Battisti a été condamné à la 
prison à perpétuité sans lumière solaire (une punition qui n’existe plus 
maintenant dans aucun pays civilisé !) pour quatre crimes POUR LESQUELS 
IL N'EXISTE PAS UNE SEULE PREUVE NI UN SEULTÉMOIN OCULAIRE, toute la 
procédure ayant été forgée à partir de DÉLATIONS PREMIÈRES [note 
=équivalent brésilien de « témoignages des repentis »]. Outre que les 
instigateurs italiens ont, ridiculement, attribué à Battisti deux 
homicides s’étant produits dans un intervalle de temps insuffisant pour 
couvrir la distance entre les deux villes, de sorte que l'accusation a 
dû être réécrite quand cette impossibilité matérielle fut démontrée, son 
principal délateur en arriva à être réprimandé par le magistrat d'une 
autre procédure en contumace dans laquelle il énonçait de fausses 
accusations.

Votre décision, M. le Président, sera aussi une attitude de PROTECTION 
de l'INSTITUTION du REFUGE/ASILE, sérieusement menacée par l'invasion du 
STF [note : Tribunal Suprême Fédéral] dans le secteur de l'Exécutif. Ce 
sera aussi une démonstration d'affection envers notre peuple, humilié, 
insulté et injurié de manière obscène par les autorités italiennes, avec 
l'aide des élites brésiliennes colonisées et servantes (spécialement les 
médias). Battisti a écrit 17 livres, a fondé deux revues virtuelles, a 
organisé de nombreux congrès culturels et la 1ª Bisannuelle d'Arts 
Graphiques du Mexique. Il sera aussi utile pour notre culture que le 
fut, quand il s'est réfugié au Mexique, l’auteur Gabriel Garcia Márquez 
(signataire, d’ailleurs, d'un message d'aide à Battisti). Le salut de 
Battisti sera le couronnement de HUIT ans de lutte pour la conservation 
de la dignité, de l'indépendance et de la générosité de notre peuple. 
Respectueusement,

les Soussignés (...)


////////////////////////////////


Pour signer la pétition brésilienne adressée au Président Lula pour la 
non-extradition de Cesare Battisti et son maintien au Brésil, voici la 
marche à suivre :


- Aller sur le site :

http://www.petitiononline.com/btstlng/petition.html

- cliquez sur “Read the Asilo Presidencial para Battisti Petition”

- le texte de la pétition apparaît en portugais (voir ci-dessus le texte 
en français)

- encodez votre nom (en ajoutant dans le champ du nom votre condition ou 
métier + votre ville + votre pays -- FR ou Etranger -- si vous voulez)

- adresse mail

- avec un commentaire si vous le souhaitez

- cliquez sur “Preview your signature”

- puis cliquer sur “Approve votre signature”


/////////////////

L'appel explicatif de Fred Vargas :

Nos amis Brésiliens viennent de mettre en place une pétition adressée au 
président Lula, lui demandant d’accorder à Cesare Battisti l’asile 
présidentiel. En effet, l’extradition de Battisti vers l’Italie dépend 
seulement à présent de la décision du président Lula, qui l’annoncera 
vers février 1010.
Vous savez que Cesare Battisti fut condamné, en son absence, à la prison 
à perpétuité en 1988, pour deux crimes directs et deux complicités de 
crimes commis en 1978 et 1979, il y a trente ans, durant les années de 
plomb italiennes. Vous savez que Battisti fut jugé en Italie lors d’un 
premier procès, entaché de nombreuses tortures avérées, qui ne le 
condamna pour aucun des quatre crimes commis par le groupuscule des PAC. 
Vous savez que Battisti a toujours nié avoir tué quiconque. Et en effet 
: le second procès, mené en son absence, n’apporta pas la moindre preuve 
matérielle contre lui, ni un seul témoignage oculaire. Battisti fut 
condamné exclusivement sur la “parole” des membres du groupe accusés, 
qui avaient choisi le statut de “repentis”, c’est-à-dire qui gagnaient 
de considérables remises de peine en échange de leurs accusations. Ce 
fut essentiellement le chef du groupe, Pietro Mutti, qui chargea Cesare 
Battisti de ses propres crimes et de ceux de ses camarades. Il ne fit 
que huit années de prison.

Il est essentiel de rappeler, concernant le premier homicide des PAC, 
que Pietro Mutti fut accusé par deux enquêtes policières d’avoir tiré 
sur Santoro, concernant le 2e homicide, que Memeo, Fatone, Massala et 
Grimaldi composèrent seuls le commando contre Torregiani, concernant le 
3e homicide, que Giacomin avoua avoir tiré sur Sabbadin, et concernant 
le 4e homicide, que l’arme qui tua Campagna appartenait à Memeo, et que 
l’agresseur mesurait vingt centimètres de plus que Battisti.

Tout au long de ce procès italien, on prit soin de représenter Battisti 
en fabriquant trois procurations, afin de rendre la sentence 
irréversible. Une expertise attesta en 2005 la falsification de ces 
procurations, visible à l’œil nu. Cet usage de faux démontre à lui seul 
le piège des repentis dans lequel tomba Battisti.

Face à cet ensemble de faits et à la démesure de l’acharnement politique 
du gouvernement italien contre cet homme, devenu un trophée-symbole pour 
l’Italie, le ministre de la justice brésilien, Tarso Genro, accorda le 
refuge politique à Battisti en janvier 2009, ce qui devait éteindre 
légalement le procès d’extradition en cours. Mais, pour des raisons de 
luttes politiques internes, le Tribunal Suprême Fédéral du Brésil décida 
de passer outre et de poursuivre, et une courte majorité de ses juges (5 
à 4) choisit d’ignorer tous les faits convergeant vers l’innocence de 
Battisti, de nier la nature politique des crimes (ce qui empêche 
l’extradition au Brésil), de déclarer “illégal” l’acte de refuge du 
ministre de la Justice, et de l’extrader. Sentence exclusivement 
politique, sans aucun respect pour la vérité des faits.

Nos amis Brésiliens, mobilisés pour la défense d’une véritable Justice 
et non pas d’une justice politique, mobilisés pour la défense d’un homme 
qui n’eut jamais dans sa vie l’occasion de répondre à un juge, qui 
servit de bouc émissaire à ses anciens camarades puis d’enjeu politique 
en Italie, en France et au Brésil, ont à présent besoin de notre aide. 
Nous pouvons la leur apporter en signant la pétition brésilienne.

FREE CESARE BATTISTI LAST CALLING / LIBERATION DE CESARE BATTISTI 
DERNIER APPEL!

LA ROMANCIERE FRED VARGAS APPELLE D'URGENCE A SIGNER LA PETITION 
BRESILIENNE ADRESSEE AU PRESIDENT LULA POUR CESARE BATTISTI ! NOUS 
DEVONS ABSOLUMENT TÉMOIGNER A NOS AMIS BRESILIENS DE NOTRE SOUTIEN 
PERSISTANT DEPUIS LA FRANCE.


S'IL VOUS PLAIT, SIGNEZ ET TRANSMETTEZ !


La situation italienne à l'oeuvre d'ingérence dans tous les pays 
concernés par des réfugiés (dont la France il y a quelques années) est 
celle-ci : condamner face au doute, en déclarant sans preuves qu'il n'y 
a pas de doute, mais les témoignages ne sont pas des preuves et il n'y a 
plus de pièces à conviction (et même les anciens témoins ont disparu).

Cesare Battisti nie avoir commis des meurtres qu'on lui a mis sur le dos 
quand il était en fugue, mais il n'y aura jamais de procès équitable 
pour se reprendre justement de cette affaire, car ce ne sont plus que 
des cadavres exquis.

Le condamner et l'extrader ce n'est pas exprimer la justice mais 
l'arbitraire post-démocratique électoraliste.

Sauver Cesare Battisti, l'insoumis qui n'est pas un assassin, c'est 
perpétuer le sens "juste" de la justice en démocratie face à l'infamie 
d'une accusation, un formidable coup d'énergie et d'espoir à tous pour 
l'avenir de l'Europe et de l'Amérique du Sud au-delà de la personne de 
Battisti, dont le calvaire est une persécution. Il n'est qu'un bouc 
émissaire en pâture. S'il rentre en Italie son incarcération sera un 
martyre et il sera la proie d'une vengeance passionnelle sans objet. Un 
jour on le découvrira suicidé mais il aura été assassiné dans sa cellule 
par des forces réactionnaires extrêmes.



TEXTE PÉTITION :

Au Président du Brésil, Son Excellence Luiz Inácio Lula da Silva

Les soussignés viennent, très respectueusement, présenter à Votre 
Excellence toute la force et l'aide pour que votre gouvernement REJETTE 
les pressions intenses et arrogantes qui tentent d'imposer l'extradition 
de l’écrivain et du persécuté politique, Cesare Battisti. Nous demandons 
à Votre Excellence, qui préside le gouvernement le plus populaire de 
l'histoire du Brésil, que, au moment voulu, Elle ACCORDE L’ASILE 
POLITIQUE SOUS RESPONSABILITÉ PRÉSIDENTIELLE à Battisti, en lui 
garantissant, ensuite, une formule migratrice permanente, pour qu’il 
puisse faire venir sa famille dans ce pays et travailler dans la paix. 
Comme Votre Excellence le sait, Cesare Battisti a été condamné à la 
prison à perpétuité sans lumière solaire (une punition qui n’existe plus 
maintenant dans aucun pays civilisé !) pour quatre crimes POUR LESQUELS 
IL N'EXISTE PAS UNE SEULE PREUVE NI UN SEULTÉMOIN OCULAIRE, toute la 
procédure ayant été forgée à partir de DÉLATIONS PREMIÈRES [note 
=équivalent brésilien de « témoignages des repentis »]. Outre que les 
instigateurs italiens ont, ridiculement, attribué à Battisti deux 
homicides s’étant produits dans un intervalle de temps insuffisant pour 
couvrir la distance entre les deux villes, de sorte que l'accusation a 
dû être réécrite quand cette impossibilité matérielle fut démontrée, son 
principal délateur en arriva à être réprimandé par le magistrat d'une 
autre procédure en contumace dans laquelle il énonçait de fausses 
accusations.

Votre décision, M. le Président, sera aussi une attitude de PROTECTION 
de l'INSTITUTION du REFUGE/ASILE, sérieusement menacée par l'invasion du 
STF [note : Tribunal Suprême Fédéral] dans le secteur de l'Exécutif. Ce 
sera aussi une démonstration d'affection envers notre peuple, humilié, 
insulté et injurié de manière obscène par les autorités italiennes, avec 
l'aide des élites brésiliennes colonisées et servantes (spécialement les 
médias). Battisti a écrit 17 livres, a fondé deux revues virtuelles, a 
organisé de nombreux congrès culturels et la 1ª Bisannuelle d'Arts 
Graphiques du Mexique. Il sera aussi utile pour notre culture que le 
fut, quand il s'est réfugié au Mexique, l’auteur Gabriel Garcia Márquez 
(signataire, d’ailleurs, d'un message d'aide à Battisti). Le salut de 
Battisti sera le couronnement de HUIT ans de lutte pour la conservation 
de la dignité, de l'indépendance et de la générosité de notre peuple. 
Respectueusement,

les Soussignés (...)


////////////////////////////////


Pour signer la pétition brésilienne adressée au Président Lula pour la 
non-extradition de Cesare Battisti et son maintien au Brésil, voici la 
marche à suivre :


- Aller sur le site :

http://www.petitiononline.com/btstlng/petition.html

- cliquez sur “Read the Asilo Presidencial para Battisti Petition”

- le texte de la pétition apparaît en portugais (voir ci-dessus le texte 
en français)

- encodez votre nom (en ajoutant dans le champ du nom votre condition ou 
métier + votre ville + votre pays -- FR ou Etranger -- si vous voulez)

- adresse mail

- avec un commentaire si vous le souhaitez

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/////////////////

L'appel explicatif de Fred Vargas :

Nos amis Brésiliens viennent de mettre en place une pétition adressée au 
président Lula, lui demandant d’accorder à Cesare Battisti l’asile 
présidentiel. En effet, l’extradition de Battisti vers l’Italie dépend 
seulement à présent de la décision du président Lula, qui l’annoncera 
vers février 1010.
Vous savez que Cesare Battisti fut condamné, en son absence, à la prison 
à perpétuité en 1988, pour deux crimes directs et deux complicités de 
crimes commis en 1978 et 1979, il y a trente ans, durant les années de 
plomb italiennes. Vous savez que Battisti fut jugé en Italie lors d’un 
premier procès, entaché de nombreuses tortures avérées, qui ne le 
condamna pour aucun des quatre crimes commis par le groupuscule des PAC. 
Vous savez que Battisti a toujours nié avoir tué quiconque. Et en effet 
: le second procès, mené en son absence, n’apporta pas la moindre preuve 
matérielle contre lui, ni un seul témoignage oculaire. Battisti fut 
condamné exclusivement sur la “parole” des membres du groupe accusés, 
qui avaient choisi le statut de “repentis”, c’est-à-dire qui gagnaient 
de considérables remises de peine en échange de leurs accusations. Ce 
fut essentiellement le chef du groupe, Pietro Mutti, qui chargea Cesare 
Battisti de ses propres crimes et de ceux de ses camarades. Il ne fit 
que huit années de prison.

Il est essentiel de rappeler, concernant le premier homicide des PAC, 
que Pietro Mutti fut accusé par deux enquêtes policières d’avoir tiré 
sur Santoro, concernant le 2e homicide, que Memeo, Fatone, Massala et 
Grimaldi composèrent seuls le commando contre Torregiani, concernant le 
3e homicide, que Giacomin avoua avoir tiré sur Sabbadin, et concernant 
le 4e homicide, que l’arme qui tua Campagna appartenait à Memeo, et que 
l’agresseur mesurait vingt centimètres de plus que Battisti.

Tout au long de ce procès italien, on prit soin de représenter Battisti 
en fabriquant trois procurations, afin de rendre la sentence 
irréversible. Une expertise attesta en 2005 la falsification de ces 
procurations, visible à l’œil nu. Cet usage de faux démontre à lui seul 
le piège des repentis dans lequel tomba Battisti.

Face à cet ensemble de faits et à la démesure de l’acharnement politique 
du gouvernement italien contre cet homme, devenu un trophée-symbole pour 
l’Italie, le ministre de la justice brésilien, Tarso Genro, accorda le 
refuge politique à Battisti en janvier 2009, ce qui devait éteindre 
légalement le procès d’extradition en cours. Mais, pour des raisons de 
luttes politiques internes, le Tribunal Suprême Fédéral du Brésil décida 
de passer outre et de poursuivre, et une courte majorité de ses juges (5 
à 4) choisit d’ignorer tous les faits convergeant vers l’innocence de 
Battisti, de nier la nature politique des crimes (ce qui empêche 
l’extradition au Brésil), de déclarer “illégal” l’acte de refuge du 
ministre de la Justice, et de l’extrader. Sentence exclusivement 
politique, sans aucun respect pour la vérité des faits.

Nos amis Brésiliens, mobilisés pour la défense d’une véritable Justice 
et non pas d’une justice politique, mobilisés pour la défense d’un homme 
qui n’eut jamais dans sa vie l’occasion de répondre à un juge, qui 
servit de bouc émissaire à ses anciens camarades puis d’enjeu politique 
en Italie, en France et au Brésil, ont à présent besoin de notre aide. 
Nous pouvons la leur apporter en signant la pétition brésilienne.
FREE CESARE BATTISTI LAST CALLING / LIBERATION DE CESARE BATTISTI 
DERNIER APPEL!

LA ROMANCIERE FRED VARGAS APPELLE D'URGENCE A SIGNER LA PETITION 
BRESILIENNE ADRESSEE AU PRESIDENT LULA POUR CESARE BATTISTI ! NOUS 
DEVONS ABSOLUMENT TÉMOIGNER A NOS AMIS BRESILIENS DE NOTRE SOUTIEN 
PERSISTANT DEPUIS LA FRANCE ET L'EUROPE.


S'IL VOUS PLAIT, SIGNEZ ET TRANSMETTEZ !


La situation italienne à l'oeuvre d'ingérence dans tous les pays 
concernés par des réfugiés (dont la France il y a quelques années) est 
celle-ci : condamner face au doute, en déclarant sans preuves qu'il n'y 
a pas de doute, mais les témoignages ne sont pas des preuves et il n'y a 
plus de pièces à conviction (et même les anciens témoins ont disparu).

Cesare Battisti nie avoir commis des meurtres qu'on lui a mis sur le dos 
quand il était en fugue, mais il n'y aura jamais de procès équitable 
pour se reprendre justement de cette affaire, car ce ne sont plus que 
des cadavres exquis.

Le condamner et l'extrader ce n'est pas exprimer la justice mais 
l'arbitraire post-démocratique électoraliste.

Sauver Cesare Battisti, l'insoumis qui n'est pas un assassin, c'est 
perpétuer le sens "juste" de la justice en démocratie face à l'infamie 
d'une accusation, un formidable coup d'énergie et d'espoir à tous pour 
l'avenir de l'Europe et de l'Amérique du Sud au-delà de la personne de 
Battisti, dont le calvaire est une persécution. Il n'est qu'un bouc 
émissaire en pâture. S'il rentre en Italie son incarcération sera un 
martyre et il sera la proie d'une vengeance passionnelle sans objet. Un 
jour on le découvrira suicidé mais il aura été assassiné dans sa cellule 
par des forces réactionnaires extrêmes.



TEXTE PÉTITION :

Au Président du Brésil, Son Excellence Luiz Inácio Lula da Silva

Les soussignés viennent, très respectueusement, présenter à Votre 
Excellence toute la force et l'aide pour que votre gouvernement REJETTE 
les pressions intenses et arrogantes qui tentent d'imposer l'extradition 
de l’écrivain et du persécuté politique, Cesare Battisti. Nous demandons 
à Votre Excellence, qui préside le gouvernement le plus populaire de 
l'histoire du Brésil, que, au moment voulu, Elle ACCORDE L’ASILE 
POLITIQUE SOUS RESPONSABILITÉ PRÉSIDENTIELLE à Battisti, en lui 
garantissant, ensuite, une formule migratrice permanente, pour qu’il 
puisse faire venir sa famille dans ce pays et travailler dans la paix. 
Comme Votre Excellence le sait, Cesare Battisti a été condamné à la 
prison à perpétuité sans lumière solaire (une punition qui n’existe plus 
maintenant dans aucun pays civilisé !) pour quatre crimes POUR LESQUELS 
IL N'EXISTE PAS UNE SEULE PREUVE NI UN SEULTÉMOIN OCULAIRE, toute la 
procédure ayant été forgée à partir de DÉLATIONS PREMIÈRES [note 
=équivalent brésilien de « témoignages des repentis »]. Outre que les 
instigateurs italiens ont, ridiculement, attribué à Battisti deux 
homicides s’étant produits dans un intervalle de temps insuffisant pour 
couvrir la distance entre les deux villes, de sorte que l'accusation a 
dû être réécrite quand cette impossibilité matérielle fut démontrée, son 
principal délateur en arriva à être réprimandé par le magistrat d'une 
autre procédure en contumace dans laquelle il énonçait de fausses 
accusations.

Votre décision, M. le Président, sera aussi une attitude de PROTECTION 
de l'INSTITUTION du REFUGE/ASILE, sérieusement menacée par l'invasion du 
STF [note : Tribunal Suprême Fédéral] dans le secteur de l'Exécutif. Ce 
sera aussi une démonstration d'affection envers notre peuple, humilié, 
insulté et injurié de manière obscène par les autorités italiennes, avec 
l'aide des élites brésiliennes colonisées et servantes (spécialement les 
médias). Battisti a écrit 17 livres, a fondé deux revues virtuelles, a 
organisé de nombreux congrès culturels et la 1ª Bisannuelle d'Arts 
Graphiques du Mexique. Il sera aussi utile pour notre culture que le 
fut, quand il s'est réfugié au Mexique, l’auteur Gabriel Garcia Márquez 
(signataire, d’ailleurs, d'un message d'aide à Battisti). Le salut de 
Battisti sera le couronnement de HUIT ans de lutte pour la conservation 
de la dignité, de l'indépendance et de la générosité de notre peuple. 
Respectueusement,

les Soussignés (...)


////////////////////////////////


Pour signer la pétition brésilienne adressée au Président Lula pour la 
non-extradition de Cesare Battisti et son maintien au Brésil, voici la 
marche à suivre :


- Aller sur le site :

http://www.petitiononline.com/btstlng/petition.html

- cliquez sur “Read the Asilo Presidencial para Battisti Petition”

- le texte de la pétition apparaît en portugais (voir ci-dessus le texte 
en français)

- encodez votre nom (en ajoutant dans le champ du nom votre condition ou 
métier + votre ville + votre pays -- FR ou Etranger -- si vous voulez)

- adresse mail

- avec un commentaire si vous le souhaitez

- cliquez sur “Preview your signature”

- puis cliquer sur “Approve votre signature”


/////////////////

L'appel explicatif de Fred Vargas :

Nos amis Brésiliens viennent de mettre en place une pétition adressée au 
président Lula, lui demandant d’accorder à Cesare Battisti l’asile 
présidentiel. En effet, l’extradition de Battisti vers l’Italie dépend 
seulement à présent de la décision du président Lula, qui l’annoncera 
vers février 1010.
Vous savez que Cesare Battisti fut condamné, en son absence, à la prison 
à perpétuité en 1988, pour deux crimes directs et deux complicités de 
crimes commis en 1978 et 1979, il y a trente ans, durant les années de 
plomb italiennes. Vous savez que Battisti fut jugé en Italie lors d’un 
premier procès, entaché de nombreuses tortures avérées, qui ne le 
condamna pour aucun des quatre crimes commis par le groupuscule des PAC. 
Vous savez que Battisti a toujours nié avoir tué quiconque. Et en effet 
: le second procès, mené en son absence, n’apporta pas la moindre preuve 
matérielle contre lui, ni un seul témoignage oculaire. Battisti fut 
condamné exclusivement sur la “parole” des membres du groupe accusés, 
qui avaient choisi le statut de “repentis”, c’est-à-dire qui gagnaient 
de considérables remises de peine en échange de leurs accusations. Ce 
fut essentiellement le chef du groupe, Pietro Mutti, qui chargea Cesare 
Battisti de ses propres crimes et de ceux de ses camarades. Il ne fit 
que huit années de prison.

Il est essentiel de rappeler, concernant le premier homicide des PAC, 
que Pietro Mutti fut accusé par deux enquêtes policières d’avoir tiré 
sur Santoro, concernant le 2e homicide, que Memeo, Fatone, Massala et 
Grimaldi composèrent seuls le commando contre Torregiani, concernant le 
3e homicide, que Giacomin avoua avoir tiré sur Sabbadin, et concernant 
le 4e homicide, que l’arme qui tua Campagna appartenait à Memeo, et que 
l’agresseur mesurait vingt centimètres de plus que Battisti.

Tout au long de ce procès italien, on prit soin de représenter Battisti 
en fabriquant trois procurations, afin de rendre la sentence 
irréversible. Une expertise attesta en 2005 la falsification de ces 
procurations, visible à l’œil nu. Cet usage de faux démontre à lui seul 
le piège des repentis dans lequel tomba Battisti.

Face à cet ensemble de faits et à la démesure de l’acharnement politique 
du gouvernement italien contre cet homme, devenu un trophée-symbole pour 
l’Italie, le ministre de la justice brésilien, Tarso Genro, accorda le 
refuge politique à Battisti en janvier 2009, ce qui devait éteindre 
légalement le procès d’extradition en cours. Mais, pour des raisons de 
luttes politiques internes, le Tribunal Suprême Fédéral du Brésil décida 
de passer outre et de poursuivre, et une courte majorité de ses juges (5 
à 4) choisit d’ignorer tous les faits convergeant vers l’innocence de 
Battisti, de nier la nature politique des crimes (ce qui empêche 
l’extradition au Brésil), de déclarer “illégal” l’acte de refuge du 
ministre de la Justice, et de l’extrader. Sentence exclusivement 
politique, sans aucun respect pour la vérité des faits.

Nos amis Brésiliens, mobilisés pour la défense d’une véritable Justice 
et non pas d’une justice politique, mobilisés pour la défense d’un homme 
qui n’eut jamais dans sa vie l’occasion de répondre à un juge, qui 
servit de bouc émissaire à ses anciens camarades puis d’enjeu politique 
en Italie, en France et au Brésil, ont à présent besoin de notre aide. 
Nous pouvons la leur apporter en signant la pétition brésilienne.
FREE CESARE BATTISTI LAST CALLING / LIBERATION DE CESARE BATTISTI 
DERNIER APPEL!

LA ROMANCIERE FRED VARGAS APPELLE D'URGENCE A SIGNER LA PETITION 
BRESILIENNE ADRESSEE AU PRESIDENT LULA POUR CESARE BATTISTI ! NOUS 
DEVONS ABSOLUMENT TÉMOIGNER A NOS AMIS BRESILIENS DE NOTRE SOUTIEN 
PERSISTANT DEPUIS LA FRANCE ET L'EUROPE.


S'IL VOUS PLAIT, SIGNEZ ET TRANSMETTEZ !


La situation italienne à l'oeuvre d'ingérence dans tous les pays 
concernés par des réfugiés (dont la France il y a quelques années) est 
celle-ci : condamner face au doute, en déclarant sans preuves qu'il n'y 
a pas de doute, mais les témoignages ne sont pas des preuves et il n'y a 
plus de pièces à conviction (et même les anciens témoins ont disparu).

Cesare Battisti nie avoir commis des meurtres qu'on lui a mis sur le dos 
quand il était en fugue, mais il n'y aura jamais de procès équitable 
pour se reprendre justement de cette affaire, car ce ne sont plus que 
des cadavres exquis.

Le condamner et l'extrader ce n'est pas exprimer la justice mais 
l'arbitraire post-démocratique électoraliste.

Sauver Cesare Battisti, l'insoumis qui n'est pas un assassin, c'est 
perpétuer le sens "juste" de la justice en démocratie face à l'infamie 
d'une accusation, un formidable coup d'énergie et d'espoir à tous pour 
l'avenir de l'Europe et de l'Amérique du Sud au-delà de la personne de 
Battisti, dont le calvaire est une persécution. Il n'est qu'un bouc 
émissaire en pâture. S'il rentre en Italie son incarcération sera un 
martyre et il sera la proie d'une vengeance passionnelle sans objet. Un 
jour on le découvrira suicidé mais il aura été assassiné dans sa cellule 
par des forces réactionnaires extrêmes.



TEXTE PÉTITION :

Au Président du Brésil, Son Excellence Luiz Inácio Lula da Silva

Les soussignés viennent, très respectueusement, présenter à Votre 
Excellence toute la force et l'aide pour que votre gouvernement REJETTE 
les pressions intenses et arrogantes qui tentent d'imposer l'extradition 
de l’écrivain et du persécuté politique, Cesare Battisti. Nous demandons 
à Votre Excellence, qui préside le gouvernement le plus populaire de 
l'histoire du Brésil, que, au moment voulu, Elle ACCORDE L’ASILE 
POLITIQUE SOUS RESPONSABILITÉ PRÉSIDENTIELLE à Battisti, en lui 
garantissant, ensuite, une formule migratrice permanente, pour qu’il 
puisse faire venir sa famille dans ce pays et travailler dans la paix. 
Comme Votre Excellence le sait, Cesare Battisti a été condamné à la 
prison à perpétuité sans lumière solaire (une punition qui n’existe plus 
maintenant dans aucun pays civilisé !) pour quatre crimes POUR LESQUELS 
IL N'EXISTE PAS UNE SEULE PREUVE NI UN SEULTÉMOIN OCULAIRE, toute la 
procédure ayant été forgée à partir de DÉLATIONS PREMIÈRES [note 
=équivalent brésilien de « témoignages des repentis »]. Outre que les 
instigateurs italiens ont, ridiculement, attribué à Battisti deux 
homicides s’étant produits dans un intervalle de temps insuffisant pour 
couvrir la distance entre les deux villes, de sorte que l'accusation a 
dû être réécrite quand cette impossibilité matérielle fut démontrée, son 
principal délateur en arriva à être réprimandé par le magistrat d'une 
autre procédure en contumace dans laquelle il énonçait de fausses 
accusations.

Votre décision, M. le Président, sera aussi une attitude de PROTECTION 
de l'INSTITUTION du REFUGE/ASILE, sérieusement menacée par l'invasion du 
STF [note : Tribunal Suprême Fédéral] dans le secteur de l'Exécutif. Ce 
sera aussi une démonstration d'affection envers notre peuple, humilié, 
insulté et injurié de manière obscène par les autorités italiennes, avec 
l'aide des élites brésiliennes colonisées et servantes (spécialement les 
médias). Battisti a écrit 17 livres, a fondé deux revues virtuelles, a 
organisé de nombreux congrès culturels et la 1ª Bisannuelle d'Arts 
Graphiques du Mexique. Il sera aussi utile pour notre culture que le 
fut, quand il s'est réfugié au Mexique, l’auteur Gabriel Garcia Márquez 
(signataire, d’ailleurs, d'un message d'aide à Battisti). Le salut de 
Battisti sera le couronnement de HUIT ans de lutte pour la conservation 
de la dignité, de l'indépendance et de la générosité de notre peuple. 
Respectueusement,

les Soussignés (...)


////////////////////////////////


Pour signer la pétition brésilienne adressée au Président Lula pour la 
non-extradition de Cesare Battisti et son maintien au Brésil, voici la 
marche à suivre :


- Aller sur le site :

http://www.petitiononline.com/btstlng/petition.html

- cliquez sur “Read the Asilo Presidencial para Battisti Petition”

- le texte de la pétition apparaît en portugais (voir ci-dessus le texte 
en français)

- encodez votre nom (en ajoutant dans le champ du nom votre condition ou 
métier + votre ville + votre pays -- FR ou Etranger -- si vous voulez)

- adresse mail

- avec un commentaire si vous le souhaitez

- cliquez sur “Preview your signature”

- puis cliquer sur “Approve votre signature”


/////////////////

L'appel explicatif de Fred Vargas :

Nos amis Brésiliens viennent de mettre en place une pétition adressée au 
président Lula, lui demandant d’accorder à Cesare Battisti l’asile 
présidentiel. En effet, l’extradition de Battisti vers l’Italie dépend 
seulement à présent de la décision du président Lula, qui l’annoncera 
vers février 1010.
Vous savez que Cesare Battisti fut condamné, en son absence, à la prison 
à perpétuité en 1988, pour deux crimes directs et deux complicités de 
crimes commis en 1978 et 1979, il y a trente ans, durant les années de 
plomb italiennes. Vous savez que Battisti fut jugé en Italie lors d’un 
premier procès, entaché de nombreuses tortures avérées, qui ne le 
condamna pour aucun des quatre crimes commis par le groupuscule des PAC. 
Vous savez que Battisti a toujours nié avoir tué quiconque. Et en effet 
: le second procès, mené en son absence, n’apporta pas la moindre preuve 
matérielle contre lui, ni un seul témoignage oculaire. Battisti fut 
condamné exclusivement sur la “parole” des membres du groupe accusés, 
qui avaient choisi le statut de “repentis”, c’est-à-dire qui gagnaient 
de considérables remises de peine en échange de leurs accusations. Ce 
fut essentiellement le chef du groupe, Pietro Mutti, qui chargea Cesare 
Battisti de ses propres crimes et de ceux de ses camarades. Il ne fit 
que huit années de prison.

Il est essentiel de rappeler, concernant le premier homicide des PAC, 
que Pietro Mutti fut accusé par deux enquêtes policières d’avoir tiré 
sur Santoro, concernant le 2e homicide, que Memeo, Fatone, Massala et 
Grimaldi composèrent seuls le commando contre Torregiani, concernant le 
3e homicide, que Giacomin avoua avoir tiré sur Sabbadin, et concernant 
le 4e homicide, que l’arme qui tua Campagna appartenait à Memeo, et que 
l’agresseur mesurait vingt centimètres de plus que Battisti.

Tout au long de ce procès italien, on prit soin de représenter Battisti 
en fabriquant trois procurations, afin de rendre la sentence 
irréversible. Une expertise attesta en 2005 la falsification de ces 
procurations, visible à l’œil nu. Cet usage de faux démontre à lui seul 
le piège des repentis dans lequel tomba Battisti.

Face à cet ensemble de faits et à la démesure de l’acharnement politique 
du gouvernement italien contre cet homme, devenu un trophée-symbole pour 
l’Italie, le ministre de la justice brésilien, Tarso Genro, accorda le 
refuge politique à Battisti en janvier 2009, ce qui devait éteindre 
légalement le procès d’extradition en cours. Mais, pour des raisons de 
luttes politiques internes, le Tribunal Suprême Fédéral du Brésil décida 
de passer outre et de poursuivre, et une courte majorité de ses juges (5 
à 4) choisit d’ignorer tous les faits convergeant vers l’innocence de 
Battisti, de nier la nature politique des crimes (ce qui empêche 
l’extradition au Brésil), de déclarer “illégal” l’acte de refuge du 
ministre de la Justice, et de l’extrader. Sentence exclusivement 
politique, sans aucun respect pour la vérité des faits.

Nos amis Brésiliens, mobilisés pour la défense d’une véritable Justice 
et non pas d’une justice politique, mobilisés pour la défense d’un homme 
qui n’eut jamais dans sa vie l’occasion de répondre à un juge, qui 
servit de bouc émissaire à ses anciens camarades puis d’enjeu politique 
en Italie, en France et au Brésil, ont à présent besoin de notre aide. 
Nous pouvons la leur apporter en signant la pétition brésilienne.



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