[spectre] On the simplified European treaty: pour un nouveau
referendum
Louise Desrenards
louise.desrenards at free.fr
Wed Jan 23 14:53:26 CET 2008
Dear European friends, et chers amis français de l'étranger,
I'm really sorry of French speaking only to the following words... but I
cannot use other language assuring that there will not be misunderstanding.
The subject is of The simplified European treaty from a country that had
voted No.
C'est au sujet de la ratification du traité européen contre la majorité
des suffrages exprimés lors du premier référendum que je vous écris
aujourd'hui.
Je ne vais pas développer ici -- quoiqu'un peu pour mémoire -- pour
reprendre toute l'argumentation juste et fondée notamment sur la
question des libertés, toutes annoncées en grande pompe dans le corps
principal du texte, alors que les annexes les abrogent toutes, unifiant
tous les pays autour d'un concept de surveillance, de suspicion, et de
police, dans l'esprit du Patriot act, pour l'éternité.
RIEN N'A CHANGÉ SUR LES PRINCIPES (the link that I choose is not of
mine, so.. ;)
http://www.europe-politique.eu/traite-europeen.htm
Pour l'éternité ? Je ne parle pas des Etats-Unis ici dont la
constitution, sinon le système électoral, permet d'imaginer que le pacte
scélérat puisse être abrogé par le Sénat un jour. Car il reste que les
Etats-Unis se soient constitutionnellement fondés comme une démocratie
d'union et non d'unité. Ce n'est pas le cas de l'lEurope qui se conçoit
comme un Super Etat unifié se donnant des airs de Supra Etat (au dessus
des anciennes nations).
Je parle bien de l'Europe qui marche vers la perpétuation éternelle
d'une constitution contre le suffrage universel, de plus réputée ne
pouvoir être transformée sinon à l'unanimité des représentants officiels
des gouvernements locaux qui la composent, et qui ne sauraient même pas
s'opposer au pire en termes de majorité absolue, c'est dire si on est
loin de la majorité simple qui scelle l'avènement des démocraties ...
Par exemple dans le cas des OGM , comment l'absence d'unanimité de la
commission spéciale a été considérée par l'autorité générale comme une
autorisation. Autre exemple : le renforcement par les rétorsions
européennes de l'embargo israélien sur Gaza, sans capacité de réplique
particulière parmi les gouvernements locaux, alors que sur place la
situation des palestiniens préfigure l'objet d'une exterminantion comme
jamais l'Europe n'aurait du jouer avec ce feu après la dernière guerre
mondiale. Par exemple le cas de l'extradition des émigrés politiques
légitimes d'hier traités aujourd'hui comme des criminels de droit
commun, au nom des règles unitaires infra communautaires européennes, et
aussi le cas de l'émigration (volonté sectaire d'odre divin d'empêcher
la mobilité du monde, pourtant fondée par le monothéisme éternel des
post-démocraties:)...
Le principe constitutionnel de l'unanimité ce n'est pas de l'amour
infra-communautaire, ce n'est même pas de l'araisonnement des
résistances, c'est du contrôle contre les rétractions pour le
changement. Célébration de la perte d'autonomie sur le tombeau du devoir
d'insoumission passé aux poubelles de l'Europe instituante puis
instituée, dès 1989, c'est plus que la perte des souverainetés
délocalisées à l'horizon d'une conception économique néo-libérale,
unitaire et impériale, non partagée : c'est la fin du droit humain des
êtres nus manifesté par les camps, puis prédit comme cas global du monde
de l'après guerre par Speer, désigné par Canetti, relevé par Agamben.
Ce n'est même pas une majorité absolue mais un absolutisme unanime de
lobbies obsolètes, sans voix d'opposition possible, qui annonce son
inadaptation plastique aux changements nécessaires pour faire face à
l'accélération du monde, en plus du déni de l'information publique sur
les termes du pouvoir.
Non seulement ce dispositif caduque renvoyant à une autre conception du
monde est basé sur le secret, édifiant la raison d'Etat comme cas
général de la gestion post politique en post-démocraties, mais de plus
il ne prend pas en compte le dispsositf d'ordonnancement aléatoire et
sélectif des choses, de sorte qu'il est loin de s'adapter en
conséquence, en l'affrontant par le changement des ressources et des
moyens. Au résultat c'est l'ouverture annoncée d'une forme de dictature
expérimentale succédant à l'époque des grands récits -- après
l'histoire. Un pouvoir inadapté aux paramètres variables par suite de ne
se préoccuper que son propre projet exécutif, et de sa désinformation
pour perpétuer sa propre domination, menant à leur perte les
populations -- non plus les peuples disparus avec les nations -- ainsi
désinvesties : culture, connaissance, ressources dynamiques,
diversification sociale, solidarité de fait et de droti sans
intermédiaire, survie biologique.
La première dictature expérimentale s'innovant au monde occidental comme
un laboratoire de l'OTAN, de l'OMC et de la Banque mondiale, après
l'Argentine, de résolution des crises financières et économiques par le
retrait social de l'argent, et les guerres comme sysstème de gestion des
sociétés et du nouvel ordre mondial, depuis le territoire même des
premières républiques révolutionnaires du monde moderne.
C'est dans sa conception même un vieux traité selon des schémas
impériaux qui ont prouvé leur capacité de dérive puis leur faillite à la
fin de l'histoire de la modernité. Alors que nous entrons dans un monde
où l'environnement prend le pas sur le sujet, ce que même le monde
scientifique actif en recherche intègre contre ses propres règles
aristotéliciennes -- et albertiniennes --, seule la problématique du
chaos laisse imaginer le rôle des événements "enzymatiques" et des
"attracteurs étranges" aléatoirement sélectifs de l'avenir. 2venements
irréductibles liés à l'ordre désordonné des choses, et aux processus
créatifs vivnts, contre lesquels ces povuoirs cherchent à se prémunir
comme si cela pouvait s'interdire. Mais c'est l'énergie du monde qui se
donne lieu envers et contre tout. Et si elle ne peut se libérer
solidairement, alors elle se libère contre l'autre, ou accomplit
l'illimité mortifère de l'entropie dévorante squi succède à la maîtrise
des modernités.
L'identité on s'en fiche : nous voulons l'égalité. Ce n'est pas
l'appartenance communautaire, c'est l'appartenance publique commune du
divers. Nous voulons la reconnaissance des autonomies relatives et leur
égalité et cela veut dire : par quoi chacun peut réaliser l'expression
de sa différence, car elle n'est pas seulement vitale pour lui mais
vitale pour la société, et par quoi chacun peut maîtriser une part du
destin tant individuel que commun.
Nous sommes en avance par rapport à tout ça et nous le savons. Nous ne
voulons pas être empêchés d'être présents parmi "les attracteurs
étranges" du changement de notre temps. Car nous sommes les seuls à
savoir où le pouvoir ne pourra pas nous mener pour nous sauver, en plus
d'être incapable de nous laisser vivre sans nous nous stresser, nous
contrôler, nous agresser et en plus de nous rendre malades, pour résumer
le tout : de nous démunir peu à peu de toute capacité de réplique
circonstancielle, pour pouvoir subsister : ce pouvoir nous tue
concrètement par force de son abstraction de l'existence.
C'EST NON, NON -- ET RENOM.
PARCE QUE
NON SEULEMENT NOUS SAVONS CE QUE NOUS NE VOULONS PAS,
MAIS NOUS SAVONS CE QUE NOUS VOULONS AUTREMENT,
ET COMMENT FAIRE POUR ESSAYER D'Y PARVENIR AU DELÀ DES GRANDS PROJETS.
Nous ne nous résignerons pas à la loi de la majorité unanime, mais pour
le meilleur ou pour le pire : au résultat de la majorité simple de
l'usage référendaire.
Selon vos goûts et vos pensées, vous pouvez signer ou participer aux
diverses propositions dans le cadre de la "campagne contre le traité
modificatif" (voir sur google:)...
Mais au moins, si vous vous dites démocrate, vous ne pouvez pas dénier
le suffrage universel, par conséquent ni dénier le résultat du premier
référendum, au point de vous dérober à en réclamer un second...
Merci d'avance pour vous et pour moi :)
http://www.nousvoulonsunreferendum.eu/
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