[spectre] TCE : Réponse d'artiste à Negri d'ici et d'ailleurs

Aliette Guibert guibertc at criticalsecret.com
Sat May 14 01:19:27 CEST 2005


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        Réponse d'artiste aux Négristes d'ici et d'ailleurs.



   Introduction

1. Negri et les autres

2. Le pouvoir contre lequel nous nous battons
s'annonce monstrueux par la forme contradictoire du texte.

3. Critique des utopies matérialistes réalisées.

4. Quote : UN CAHIER SPÉCIAL SUR L'EUROPE (Monde diplomatique)

5. Quote : NotreConstitutionPointNet :
consulter la constitution par mots clés (manquent encore quelques
déclarations - une vingtaine hier) ; il y a un chantier ouvert où tout le
monde est bienvenu pour finir - il ne s'agit de faire que du copier coller
ce n'est donc pas sorcier, juste fastidieux)... Voir les explications et les
liens en bas de page.



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"Demain est un autre jour" (D.H. Lawrence - l'homme qui était déjà mort).



    Introduction


    Ce n'est pas pour nous faire un cadeau ni par masochisme si monsieur
Chirac, alors qu'il était fort de la plus grande majorité sur ce point à la
chambre, a lancé un référendum sur le TCE, mais parce que la constitution de
la 5è république l'y oblige... Déjà on voit se poindre divers projets de la
réformer, parce que pour la première fois un référendum se joue soudain
entre le plus large pouvoir contre le peuple, alors qu'il avait été fait
pour jouer le président en recourant au peuple contre la chambre.

Dans tous les cas un référendum c'est donc un recours au peuple. On saura
désormais qu'on peut y exprimer notre pouvoir souverain. Surement pas en
disant Oui.

Deux avancées ont modifié le projet constitutionnel depuis sa première
version : en outre du renforcement de l'administration et de l'exécutif
européens vrant sec à droite sous l'influence de la Commission Italienne
puis sa succession, la  modification des accords de Schengen conformément au
Patriot act ont tendu à
réaliser la forme totalitaire du néolibéralisme sous un protectionnisme
sécuritaire.

Ne parlons même pas de la Cour européenne des droits de l'homme qui sauf sur
la forme des procédures (et encore elle est souple sur ce point on l'a vu à
propos de Sofri) est une vaste blague, car elle ne s'intéresse pas au fond !

Maintenant c'est trop tard : il faut dire non. C'est le seul espoir de
restaurer la souveraineté citoyenne, du moins a minima.

A tous ceux qui se trouvent en France et qui ont reçu le volume du traité en
papier bible, merci d'aller lire la page 172 de la partie "Acte final".
C'est l'Europe Guentanamo qui s'annonce légitime en termes de loi. C'est la
NEGATION ABSOLUE des droits de l'homme inscrits dans les préambules et dans
les articles ! Or ces "déclarations en annexe de certains articles" sont
précisément assimilables au premiers décrets d'application de la
constitution s'auto-autorisant elle-même, et qui ont été ajoutés à la fin à
la demande...

Ce sont exactement les dernières modification des accords de Schengen pour
se conformer aux exigences sécuritaires du Patriot Act, pression américaine
fondée sur le fait que le commando d'Al Qaida concerné par le 11 septembre
comme par hasard avait résidé en Europe, qui sont maintenant inscrites dans
le TCE contre nos libertés pour l'éternité (plus de trente ans)... alors que
la constitution américaine permet de révoquer le Patriot Act sur proposition
du département d'Etat au sénat américain selon un vote majoritaire, et ne
manquera pas de le faire passées une dizaine d'années devant nous au plus
tard - on le dit avec la mémoire du cycle de durée de la prohibition ou du
Mac Carthysme -.



    1. Negri et les autres...


    Moi je préfère Zizek, qui a signé la déclaration de soutien au Non de
gauche en France, à Negri qui va finir par évoquer les socio-traîtres ou les
calotins.

Je cite Delors un des principaux maîtres d'ouvrage de l'Europe, il
a bien expliqué ces jours-ci que tout était re-négociable, (d'ailleurs il
préside au rassemblement d'idées critiques pour ces modifications) qu'il ne
fallait pas croire ceux qui disaient le contraire : c'était de la
désinformation.

Je cite Danielle Mitterrand qui est certainement bien placée pour savoir ce
qui a changé depuis le projet constitutionnel initial et qui le dit sans
mâcher ses mots (est-ce pour cela, parce que ses mots sont réalistes et sans
fard, rudes, qu'on ne les communique pas davantage, ce qu'elle dit est
énorme (pourtant l'AFP qui voisinne avec Chirac n'a pas pu censurer dans sa
dépêche tout le contenu de l'intervention) :

"PARIS, 11 mai 2005 (AFP) - Danielle Mitterrand, veuve de l'ex-président
François Mitterrand, a confirmé mercredi sur France 2 qu'elle voterait non
lors du référendum du 29 mai sur la Constitution européenne, car selon elle
ce texte "institutionnalise une autre dictature", celle du marché.

Mme Mitterrand s'"élève contre l'affirmation que ceux qui votent non sont
anti-européens", un argument utilisé par l'ex-Premier ministre Lionel Jospin
et le président Jacques Chirac.

Selon la présidente de l'association France-Libertés, "cette Europe de paix,
on la veut telle qu'on l'a rêvée". Or, a-t-elle dit, "ce traité
constitutionnel institutionnalise une autre dictature que nous ne voulons
pas : le système qui fait de l'homme un sujet économique (...), qui génère
la plus grande des misères, le chômage, la pollution de l'eau, de l'air".
(...)"

Je pense que Negri applique son système jusque dans l'opportunisme
rationaliste que lui offre le pouvoir. Il veut signer le pire pour faire
avancer le moindre. Quand la belle proposition de son Global project
défendue par Foti, le neurogreen, appelle à voter "oui" au nom de
l'ouverture des frontières des précaires et cognitaires (alliés aux
Inrocks - non mais pour qui nous prend-on ?) en fait, cela rappelle les
premières bavures de Marx et de Engels de prendre position opportuniste avec
le capitalisme pour accroître le nombre actif du prolétariat
révolutionnaire, en ne luttant pas contre le travail des enfants (et de
s'opposer radicalement sur ce point avec les anarchistes, qui au contraire
en demandaient l'abolition sans délai).

Si Negri et son exécutif Foti veulent accroître le nombre des militants
c'est leur affaire pas la mienne. La mienne veut le bonheur - qui n'est pas
un cliché car il est fait de complexité parfois malheureuse - de vivre libre
et de garder l'autonomie de la capacité de raisonner (il n'est pas tout d'en
avoir le droit ; il faut d'abord avoir appris à l'éprouver, ensuite oser le
faire - enfin le transmettre) quand il est encore temps pour sauver cette
culture.

Quand l'univers global se trompe (et même s'il ne se trompait pas
d'ailleurs, ce serait présumer à tort des situations improbables) il vaut
mieux préserver la diversité régionale et des lois pourvu que s'ouvrent
réellement et sans discrimination les frontières !

Au moins chacun selon ses dispositions et ses besoins singuliers trouvera le
coin où il vivra le mieux : telle est ma conception de l'Europe que surtout
elle ne se ressemble pas en kaleidoscope d'elle-même, cela rendrait les
citoyens européens fous - des poissons dans un bocal étroit !

Que Negri remballe son armement de contre-vérités au nom de la menace des
cieux Etats-Nations et s'étouffe de nous citer en exemple l'Italie, où
Persichetti et Sofri attendent de ne pas mourrir en prison, quand Berlusconi
démet Castelli et Fini pour les reprendre réhaussés !

Que Negri cesse de vouloir nous infliger une Europe Guentanamo pensant
qu'elle voguera d'elle-même sous les masses des précaires et cognitaires,
unis par la réplique à la loi unique vers l'URSS telle qu'elle aurait du
être, cela va sans dire :) Et qu'il se souvienne lui-même des Cent fleurs -
pourquoi et quand cet appel politique fut lancé en Chine pour faire face à
un désastre économique annoncé par le plan, après le départ de l'URSS.
Surtout : dérèglementons la frontière Negri ! - nouvelle star de Libération,
relayant Cohn-Bendit qui a perdu son aura - à force de se présenter comme
l'anarchiste libéral émergent du service confort (à force de tuer l'anar).

Je vais donc m'expliquer maintenant sur le fond, car la philosophie ce n'est
pas une doctrine mais plusieurs, dont une préalable qui réfère de loin à
Senèque puisque j'appartiens au monde sensible de l'art;-) et une
philosophie matérialiste moderne qui nous autorise d'aussi loin (puisque
nous sommes entre "artistes et poètes" loin de l'expertise, n'est-ce pas ?)
la phénoménologie - la discipline qui s'intéresse aux phénomènes.

A savoir, d'abord, que tout homme étant en disposition de penser peut
raisonner sur la question de l'expérience de son existence, et de celle-ci
parmi les autres, en quoi il peut distinguer ce qui de l'environnement ou de
l'autre lui convient ou ne lui convient pas (le "connais-toi toi-même", que
l'on retrouve d'ailleurs chez Descartes). Par conséquent, si je suis une
probable philosophe, comme chacun de nous, je l'avance d'abord contre le
système des gourous et des adeptes. (Et je le ferai non pas en transes mais
en stanses - ne pas confondre quoique je ne sois pas contre les transes).

Cela suppose également qu'il y ait plusieurs façons d'être révolutionnaire
comme il y a plusieurs façons d'être réformiste. La question à l'ordre du
jour serait donc de maintenir la diversité ou cela se terminera par des
têtes coupées et au moins par la servilité aux idées dominantes même
alternatives (ça commence). Or la première façon de maintenir la diversité
c'est précisément d'abolir ce qui prétend y mettre généralement et
définitivement fin : le traité constitutionnel européen.

Le TCE non pas tel qu'il prétendait vouloir être, ni tel qu'il aurait pu
apparaître autrement, mais tel qu'il est advenu des circonstances de fait de
droit et d'histoire, dans la durée de réalisation de ses textes. Et
notamment depuis le 11 septembre 2001, qui a donné lieu au néo-libéralisme
mondial de profiter de l'opportunité des lois sécuritaires pour s'appliquer
en totalitarisme protectionniste - de toute autre forme d'économie et de
société.

Et d'ailleurs 10 pays seront consultés par référendum, nous ne sommes pas
les seuls ; or les néerlandais non négligeables dans le grand marché (ils
font partie des 4 pays qui financent l'Europe, je crois), commencent à
s'annoncer en majorité de "non"... Qu'on arrête par conséquent de faire du
référendum sur le traité une affaire franco-française !




    2. Le pouvoir contre lequel nous nous battons
       s'annonce monstrueux par la forme contradictoire du texte.


    Qu'est-ce que le pouvoir ? Le pouvoir total c'est "donner la mort".
Succédant à Machiavel, Hegel répond : exercer le pouvoir c'est avoir des
sujets, c'est donc ne pas donner suite au pouvoir de donner la mort et à
commencer : pour avoir des sujets ; ainsi, celui qui devra au pouvoir de
garder la vie lui sera à jamais attaché pour la maintenir, ou reconnaissant,
en quoi consiste le fondement de la servilité moderne ; c'est "la
dialectique du maître et de l'esclave" - où l'on retrouve la question du
gouvernement et du peuple.

Le problème du TCE c'est qu'il donne la vie en termes de droit (les
préambules et les articles) en ne cessant d'affirmer qu'il donne la mort en
termes de dépassement de ces droits, par des déclarations qui les effacent
(les annexes et les déclarations en annexe qui modèrent les articles en vue
de leur application). Par exemple la peine de mort est abolie, mais les
polices en action, ou d'autres intervenants indéfinis, auront le droit
d'abattre des hommes, donc la peine de mort ne supposera même plus
l'exercice préalable d'un jugement. Ce n'est donc pas un progrès mais au
contraire une régression vers l'arbitraire et l'injustice de la mort
infligée par d'autres hommes, et l'autorisation des polices aveugles ou
abusives à advenir dans les pays où elles sont armées ; etc... - Double-bind
et time-binding (Korzybsky). De même pour le droit de grève des
travailleurs, qui trouve son contrepoint dans le droit de grève patronnal
(par quoi Allende a été vaincu au Chili).

On répète que le pouvoir dans la fiction 1984 s'exprime sous la forme d'un
paradoxe tautologique en trois versets : "La guerre c'est la paix,
l'esclavage c'est la liberté, l'ignorance c'est la force." Nous savons à
observer le monde que la réalité de ces versets est une vision d'ores et
déjà acquise majoritairement dans la société américaine de Bush et à l'égard
des autres peuples du monde. Et parce qu'on est ici dans une liste à propos
de l'art on cite l'art, c'est bien dans cette vision de l'avenir que Richard
Burton, déjà très malade, avait accepté un rôle dans le film 1984 : par
engagement politique - avait-il déclaré. Le TCE structure son paradoxe à
travers une stratégie contradictoire délocalisée - donc difficilement
repérable à qui ne la recherche pas - entre les articles les annexes et les
déclarations ; il révèle donc, comme dans 1984, à la lueur de donner la vie
et donner la mort, le pouvoir total, celui qui aura réponse à tout même à
son contraire en exerçant sa propre contradiction, pour ne jamais perdre le
pouvoir ni
passer à d'autres.

C'est une forme parfaitement tautologique et totalitaire du néo-libéralisme
qui s'institue en éternité, non une constitution qui institue des
conventions communes et des règles de convivialité entre des peuples qui
s'unissent.

Que Madame Mitterrand ait dénoncé ce dispositif constitutionnel par le terme
de "dictature néo-libérale" n'est donc pas une métaphore mais une réalité..

Non seulement le marché et la circulation des personnes qui lui conviennent.
Voici la banque européenne, le seul pouvoir non oligarchique de l'Europe :
on
remarque que ce seul pouvoir est séparé et la limite de ses droits restant
non
définis dans la constitution ; au contraire, on nous édifie de l'information
de ses droits sans limite et sans avoir à rendre compte : la banque
européenne - donc nous déduisons : toutes les banques régionales (vassales)
et jusqu'aux banques de service et de secteurs. Ce qui est un comble quand
on connaît déjà ici l'abus des frais de banque, les ressources difficiles de
leurs clients otages, et leurs mesures discrimnantes selon les clientèles.
Ce qui est un comble quand on sait que le dollar lui-même n'est pas exempt
de possibles variations, d'ailleurs utilisées pour résoudre des
compensations économiques ou pour faire une arme favorable aux marchés, ou
contre la puissance d'autres Etats ; ceci, selon les convenances de l'Etat
US et de
ses protagonistes économiques dominants, et de leurs stratégies intérieures
et et extérieures.

Il ne peut y avoir d'indépendance politique de la monnaie dans les sociétés
démocratiques sans menacer les populations dont elle règle les échanges de
plus en plus à distance du système d'équivalence de la valuer, (de la valeur
d'usage et de la valeur d'échange du système de la production), alors que le
mode libéral
tend à effectuer l'argent en ressource vitale (puisque tout se paye, plus
rien n'est gratuit). Je suis contre la constitution européenne qui rend
autonomes les banques au déni du recours du peuple qui se paupérise et des
accidents "naturels" qui peuvent subvenir à leurs dépens. Contre la banque
centrale qui inflige sa conception rigide et autoritaire de la stabilité de
la monnaie,
contradictoirement de la loi de libre concurrence du marché néo-libéral de
référence, ce qui anéantit le seul équilibre de cette forme d'économie.

Je suis contre l'Europe qui met les citoyens en fiches et les assigne à
territoire selon leur santé sous les ordres de médecins surveillés. Un
citoyen qui tombe malade aujourd'hui est assigné à résidence et mis en
liberté surveillée par la réforme de la santé, c'était en Angleterre de
Thatcher et maintenu par Blair, à cause de cela une médecine à deux
vitesses est née, ce sera le cas en France définitivement à partir du mois
de Juin.
Voilà une contmaination européenne exemplaire.. Il en va de même pour la
santé que pour les réformes de la justice en France, curieusement inspirées
par l'Italie dans ce que nous cherchons à y faire abolir, et que l'on
retrouve prescrites dans la constituion européenne pour tous les pays !

Qu'adviendra t'il des insoumis à la médecine qui refuseront de déclarer un
nom de médecin fixe à leur centre de sécurité sociale, si cela est pourtant
prescrit par la loi, et même si ce n'est qu'une loi locale, autorisée en
répression pour le TCE ?! Moindre remboursement, pas de remboursement ? Et
si on déménage ? A moins que... les médecins dans ces conditions ne puissent
donner des soins à la demande - non assistance à personne en danger légale,
ou mieux : conseillée ? ou mieux encore, un peu de rétention pour mettre du
plomb dans la cervelle des insoumis : voir la réponse aux déclarations en
annexe de certains articles, justement le déjà cité "Acte final" p. 172 ...

Je suis contre l'Europe médicale qui pratique l'attente des examens au lieu
de la médecine préventive dans les cas d'urgence. Je suis contre la médecine
secouriste à l'économie, celle qui au lieu de sauver d'abord prend son temps
afin de produire des corps inertes pas tout à fait morts conditionnés pour
être mis en pièces détachées pour les banques d'organes.

Tel le traitement institutionnel et constitutionnel du public apparaît-il en
termes de pouvoir en marge des droits de l'homme, advenant par la rétention,
la punition, la vie ou la mort.



    3. Critique des utopies matérialistes réalisées


    Le problème de tout le dispositif théorique de Negri est d'avoir fait
l'ellipse de la critique de la réalisation des utopies matérialistes qui
l'ont précédé (et cela comprend toutes les dictatures modernes), qui depuis
l'écrasement de la commune de Paris et pour ne pas recommencer à exposer les
futures révolutions à la répression, a toujours justifié la
séparation des moyens et de la fin (par exemple entre la dictature du
prolétariat et la société communiste)- et par réciprocité dialectique, ce
principe justifiant la nécessité de réaliser l'utopie, par conséquent
toujours remise à plus tard et à l'infini, par la nécessité des moyens ou du
pouvoir. C'est en termes de pouvoir une machine tautologique.

L'utopie dans ce cas apparaît comme le paradis invariable de l'au-delà
commun à tous les messianismes judeo-chrétiens. Le néo-libéralisme en est un
et une utopie matérialiste à la fois (ça marche toujours ensemble) et
d'ailleurs, il n'est que de lire les credos en préambules de vérités
universelles du TCE pour s'en convaincre.

Mais l'idéalisme du projet matérialiste ne s'arrête pas à la religion à
laquelle par conséquent il faut croire, celle des moyens (des rites, des
protocoles, des organisations, de l'ordre, du système de production de
marché ou du système social, des modes de vie imposés ou prescrits), pour
connaître un jour au-delà la fin annoncée comme une vérité révélée,
s'agirait-il du communisme au lieu de l'URSS, ou
de la terre promise au lieu d'Israël, ou du paradis de Dieu au lieu du
paradis sur terre (l'ambiguité de Saint Augustin)...

Car en outre de cet idéalisme flagrant et dangereux, ou abusif et abuseur de
la pratique sociale du matérialisme dialectique édifié en vérité globale de
la théorie, il se trouve un principe mécanique assez simple pour le
comprendre autrement à qui ne serait pas convaincu. Que tout objet visant la
cible et l'impact intègre le principe de l'entropie. Or l'entropie des
moyens et de la fin séparées en dispositif pragmatique et en projet, existe.
C'est bien évidemment, d'abord logiquement, puisque la fin est remise à
jamais, et encore historiquement, puisque nous avons pu l'oberver de l'URSS
jusqu'au dépérissement de l'Etat, lequel s'effondrant loin de laisser la
place à la société communiste enfin réalisée livra le monde à son utopie
alternative, qui remonte au XVIIIè siècle : le néo-libéralisme des
organisations supranationales structurant sans limites le monde... c'est
donc, bien évidemment et sous tous les aspects : l'entropie des moyens dans
la fin.

Ignorer la réalité de l'entropie des moyens dans la fin, c'est éloigner
d'intégrer les moyens et la fin (la théorie et la pratique - que d'autres
préféreront nommer éthique et pragmatisme) dans un acte organiquement
cohérent à l'instant même, ce qui effectue une perpétuelle plasticité des
événements - et l'adaptation possible aux événements imprévisibles qui se
présentent. Et ceci ne suppose ni d'attendre le renversement du pouvoir, ni
de le projeter, et n'empêchant rien de cela : simplement de ne pas s'en
préocuper. Dès lors : qu'est-ce ce qui favorise l'intégration de la fin et
des moyens à l'acte, sinon la qualité des libertés donnant accès à la
diversité, dans l'environnement réglé imparfait ou antagonique où l'on veut
se donner une telle pratique ?

Il en va de même de la théorie et de la pratique. La question du stalinisme
est réductible au fait que la dictature du prolétariat, différant l'échéance
de la société communiste libérée, effectue une réalité de la société
communiste par ce moyen d'y parvenir - donc selon le modèle du pouvoir, de
sa hiérarchie, et du contrôle pour y parvenir. C'est comme le communisme de
guerre. Quand ce dispositif s'arrête le peuple déculturé est démuni y
compris du communisme. C'est exactement le problème de la politique qui
commence à être menée dès Marx et Lénine. L'ennemi contre-révolutionnaire
est assimilable aux ennemis de ce pouvoir et à son modèle. Donc pas
seulement les Russes blancs mais aussi les anarchistes - au prix de leur
sang trahi sur lequel avait reposé la réussite de l'appel "tout le pouvoir
aux soviets" et toute la vitalité de son succès -, et peu à peu tout ce qui
s'oppose à la dictature y compris dans le même axe allié des fins.

Donc je suis contre la constitution européenne parce qu'elle supprime des
libertés, tant le mode de réalisation économique que le mode
d'administration, que les modes de vie, sont définis en charia du
néo-libéralisme, car pour bien fonctionner sur le plan de l'organisation et
de la rentabilité il doit s'intéresser à tous les secteurs de la vie et de
l'existence comme à leurs contraires. C'est le contrôle néo-libéral érigé en
vérité révélée.

De plus, je suis contre le TCE car il substitue l'attribution symbolique de
son propre système - le néolibéralisme exprimé politiquement en contrôle -
donné pour invariable (un credo sous le sceau de la vérité révélée) à
l'homme anciennement privilégié des constitutions antérieures, et dont les
droits autrefois invariants ici deviennent prescrits. Au contraire, tous les
droits de l'homme sont mis en variation contradictoire ou paradoxale et sous
condition, si on lit les annexes et les déclarations en annexe de certains
articles (encore l'Acte final, par exemple sur les libertés p.172 dans le
fascicule envoyé aux électeurs par le ministère de l'intérieur). Il en va de
même dans les annexes ou déclarations sur la liberté d'entreprendre - mais
sous un seul mode d'économie et de production et dans le seul axe prescrit
par les accords de l'OMC - y compris la liberté d'expression, d'association,
de publication, d'éducation, etc... Les annexes et les déclarations
constituent en fait le corps matérialiste applicable de cette constitution,
et non son corps d'articles qui à la lecture de son environnement s'avère
n'être qu'un leurre.

La problématique de Negri propose la submersion du pouvoir à tous les
niveaux, non seulement le parti des multitudes, ici comme avant-garde, mais
de plus les masses "instruites" sous le syndicat des précaires et
cognitaires selon un concept relevant toujours de la critique de l'économie
politique, celle-là même qui nous a menés au néo-libéralisme constitutionnel
(et même si l'on passe du travail fixe au travail variable ou intermittent
c'est le même appareil d'analyse qui procède et évolue), et enfin les
experts et les administratifs, dans le rêve de la fondation de la première
internationale par les meilleurs ouvriers du monde présentés par les
capitalistes lors des expositions universelles... Tels sont les "hackers"
alternatifs formant l'armée de Jésus dûment payée pour arpenter le vaste
monde de conférences et de parole unique globalement représentative de
l'extrême gauche - qui bien sûr s'invite partout étant la société des
experts, elle-même siégeant y compris à la table des consultants de
Bruxelles.

Personnellement le concept du travail intermittent m'intéresse, mais en
amont de la règle qui m'en est proposée, car je ne pense pas qu'il soit
généralisable de cette façon qui ne fait pas cas de l'importance des
personnalités elles-mêmes dans le travail ; qu'il s'agisse de la continuité
et de la sensibilité du contact avec les enfants dans l'éducation (je prends
cet exemple car c'est le plus évident), ou des guichetiers, ou des ouvriers,
ou même des cadres, à propos de leurs facultés relationnelles ou de leurs
auto-exigences exécutives... le modèle des precog est là encore un modèle
machinique qui substitue l'économie des tâches à la présence de l'existence
humaine qui les accomplit. Reléguant la singularité humaine au lieu où elle
ne travaille pas, puisque où elle travaille elle peut-être substituée par
n'importe quelle autre - pourvu qu'elle soit qualifiée -, c'est donc
l'écarter à jamais, en quelques sorte une substitution voisine, l'homme
substitué par la machine (la machine sémiotique), de celle à laquelle nous
avons à faire face dans la constitution.

C'est une tendance de la théorie matérialiste qui accomplit et répète la
division des moyens et de la fin, de l'objet et du sujet, dans le paradoxe
tautologique de prendre la partie pour le tout. C'est une fois de plus
privilégier le moyen, et loin d'accomplir l'entropie des alternatifs dans le
pouvoir c'est le pouvoir qui accomplit son entropie dans le monde
alternatif... De plus, il y a quelque chose d'extrêmement gênant dans ce
dispositif c'est la perpétuation de l'idée de progrès attachée à la
modernité, qui ne tient pas compte qu'elle en soit arrivée au point du
désastre annoncé... C'est à dire on l'exprime en terme social sans se
soucier qu'il n'y ait plus de cohérence technique en amont...

Sa théorie présente deux problèmes gravement irrésolus, ou aveugles, qui se
ramènent à un seul. Il ne veut pas entrevoir la critique de la déviation
marxiste-léniniste stalinienne, alors qu'elle est organiquement fondée dans
l'opportunisme du principe de la dictature du prolétariat, non seulement
comme arme face aux contre-révolutionnaires, mais surtout et d'abord comme
modèle de réalisation de la société communiste par la dictature. Ce qui est
imputable à l'Europe entière aujourd'hui sous la forme néolibérale
totalitaire (exclusive et forcée et se réalisant par le contrôle)... Au lieu
de la société communiste trouvant son modèle à l'épreuve pragmatique des
structures que les acteurs sociaux se donnent par eux-mêmes sur chacun de
leurs lieux d'activité et de vie. Il veut du central sous couvert de faire
disparaître les Nations, il veut un grand Etat en plein pouvoir, celui qui
donnerait lieu à de larges masses... inch Allah:))... et alors quelle partie
de lutte des classes, les enfants !!!! Althusser et Saint François seraient
de retour ensemble !

Seulement les altermondialistes qui ont déjà fait l'expérience du mouvement
global justement ne l'entendent pas comme ça, qu'il s'agisse de Danielle
Mitterrand, de Attac, et tous les autres mouvements centrés sur ce combat.
Eux au contraire se concentrent pour appeler à voter Non au TCE.

Mais les Negristes se croyant raisonnables parce qu'ils sons savants en
matière de systèmes rêvent éveillés ou portent les lunettes déformantes
deleurs inventions comme des enfants dangereux ou pervers... Qu'ils prennent
une loupe pour se pencher sur le rôle du détail dans la stratégie
constituante.

Quand le totalitarisme est là c'est trop tard pour le combattre. Il faut
l'empêcher d'advenir avant, il n'y a pas d'autres solution.

NON.

L'Europe sera diverse, critique et non néo-libérale totalitaire ou l'Europe
ne nous aimera pas. L'homme n'est pas un objet de manipulation mais de
souveraineté.

L.


    ___________________________________________

    4. Quote : UN CAHIER SPÉCIAL SUR L'EUROPE


    Le Monde diplomatique propose, dans ce « cahier » spécial
    consacré à l'Europe, un ensemble de documents essentiels,
    une large sélection de sites institutionnels, ainsi que
    des analyses, graphiques et tableaux pour comprendre.

     Dernière mise à jour : mai 2005

     http://www.monde-diplomatique.fr/cahier/europe/

     Le plan du cahier
     http://www.monde-diplomatique.fr/cahier/europe/plan

   _______________________________________________________

                 L'EUROPE DANS LA TOURMENTE

    La ratification du traité établissant une Constitution pour
   l'Europe (TCE), signé le 29 octobre 2004, a
   commencé (1). Dix pays (2) sur vingt-cinq ont choisi
   le référendum, les autres le vote parlementaire. Cependant,
   c'est la consultation des Français le 29 mai 2005 qui
   retient l'attention : une réponse négative déciderait
   certainement du sort du traité dans la mesure où la France
   est l'un des six pays fondateurs de la Communauté économique
   européenne (CEE) et où elle joue un rôle important de la
   scène internationale.

   L'éventuel échec du traité ne doit pas effrayer.
   L'apocalypse dont les partisans du texte menacent l'Europe
   ne se produira pas plus que lors de la non-ratification de
   la Communauté européenne de défense (CED) en 1954 ou de la
   démission de la Commission en 1999. Le choix des Français,
   comme des autres Européens, doit porter sur le fond du
   traité constitutionnel et l'orientation qu'il imprime à la
   construction européenne. L'échec du TCE obligerait enfin les
   Vingt-Cinq à discuter du contenu du projet européen, plutôt
   que de brandir menaces et anathèmes dès que des critiques
   sont formulées. Car, de blanc seing en blanc seing, l'Union
   s'enlise.

   En effet, l'Union européenne est une organisation adulte
   mais très immature : elle est incapable de discuter en
   profondeur de son avenir (quel projet commun pour une
   organisation de plus en plus en plus composite ?) et préfère
   se perdre dans les méandres du meccano institutionnel
   (combien de voix pour chaque pays au Conseil des ministres)
   ou dans les fuites en avant (élargissement massif à 10
   nouveaux pays en mai 2004 alors que les institutions n'ont
   pas été réformées en profondeur).

   Qu'on ne s'étonne pas alors que des citoyens des pays
   membres « décrochent » ! D'où les référendums négatifs au
   Danemark sur le traité de Maastricht (1992) ou en Irlande
   sur le traité de Nice (2001). Ces votes sonnent comme un
   avertissement et un appel jamais entendus. « Il faut
   rapprocher la construction européenne de ses habitants »,
   s'inquiétait le Sommet européen de Laeken en décembre 2001.
   Mais, pour cela, ne faudrait-il pas que l'Union s'attache à
   élaborer une vision, sinon commune du moins socialisable,
   des grands enjeux de la planète ? Ne faudrait-il pas qu'elle
   définisse un projet de civilisation clairement identifiable
   qui la distinguerait de la gangue informe de la
   mondialisation libérale et guerrière ? Un projet qui, en
   outre, justifierait tous les sacrifices de souveraineté
   auxquels les Européens ont consenti, bon gré mal gré, depuis
   cinquante ans ? Or, sans cesse, ces débats sont repoussés et
   le TCE, quasi impossible à réviser car il faudra l'unanimité
   des Vingt-Cinq, tend à verrouiller l'évolution de la
   construction européenne et toute discussion sur elle.

   Présenté par ses rédacteurs comme la réponse à tous les maux
   (opacité, division, absence de démocratie...), le traité
   constitutionnel pose davantage de problèmes qu'il n'en
   résout. De manière très significative, lors de son
   élaboration, le débat a porté sur la pondération des voix au
   Conseil des ministres (lancée par l'Espagne et la Pologne
   dont il diminuait le poids institutionnel) alors que la
   caractéristique majeure du texte est ailleurs et bien plus
   préoccupante : la constitutionnalisation du libéralisme
   économique dans sa partie III.

   A rebours des traditions constitutionnelles européennes, la
   loi fondamentale proposée mélange allègrement le fond et la
   forme : chaque « avancée » ou réforme institutionnelle
   correspond à un nouveau verrou économique. Le fédéralisme
   technico-monétariste se voit fossilisé, tandis que les
   politiques sociales et budgétaires demeuraient phagocytées !
   Les principes fondamentaux de la construction européenne,
   énoncés dans le préambule du texte, font de la concurrence,
   du libre-échange et des règles monétaristes, les valeurs
   cardinales en vertu desquelles seront organisées et évaluées
   toutes les politiques et toutes les décisions. Cette
   évolution majeure n'a pas fait l'objet de discussion
   véritable, comme si, au fond, elle était considérée comme
   acquise, inévitable. C'est ce débat que la montée du « non »
   qui semble s'amorcer commence à ouvrir et que sa victoire
   obligerait à tenir enfin.

   En effet, la désaffection de la grande majorité des citoyens
   pour l'Union européenne traduit d'abord son incapacité à
   répondre à ce qui taraude et écartèle toutes les sociétés
   occidentales : le chômage, la paix, la sécurité sociale. Au
   lieu de s'atteler à répondre à ces questions, l'Europe se
   coule docilement dans le moule de la mondialisation libérale
   et peine à affirmer une différence politique face à un
   empire américain devenu dominateur, comme l'a montré
   l'invasion de l'Irak menée en violation du droit
   international et des règles classiques du droit de la guerre
   .

   Un terrible manque d'imagination semble paralyser les
   dirigeants européens. Sur le fond des politiques, ils
   suivent le mouvement dominant, économiciste, privatiseur,
   tout en prononçant ici ou là de larmoyants discours sur le
   « modèle social européen », d'autant plus invoqué qu'il
   n'est jamais défendu. En ce qui concerne les institutions,
   ils bricolent au petit bonheur (une dose de majorité
   qualifiée par ci, un peu de co-décision pour le Parlement
   par là, une responsabilisation de la Commission mais pas du
   Conseil...) sans chercher à inventer un modèle propre à
   l'Union européenne comme avaient commencé à le faire les
   Pères fondateurs (Jean Monnet notamment).

   Cependant des frémissements sont perceptibles depuis la
   crise irakienne du printemps 2003. « Mieux vaut une Europe
   divisée qu'une Europe dominée », estime ainsi le politologue
   Pascal Boniface. Au moins, les divergences ont-elles fait
   apparaître une Europe différente derrière les diplomaties
   allemande, française et belge tandis que la maladie du
   suivisme et l'illusion de la « relation spéciale »
   affectaient une nouvelle fois le Royaume-Uni. Par exemple,
   la Commission européenne hésite de moins en moins à attaquer
   les Etats Unis devant l'Organe de règlement des différends
   de l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Même si, dans
   le même temps, sa soumission au libre commerce le moins
   imaginatif prive l'Union d'une véritable protection de sa
   culture et de ses productions agricoles . Enfin, le refus
   des gouvernements d'appliquer de manière mécanique le pacte
   de stabilité budgétaire et de croissance à la France et à
   l'Allemagne (novembre 2003) manifeste une tentative de
   reprise en main du politique face à une orthodoxie
   économique qui étouffe la lutte contre le chômage et la
   pauvreté et ligote les puissances publiques européennes. Les
   deux pays violaient des règles qu'ils avaient eux-mêmes
   instaurées il y a bientôt dix ans, mais ces règles
   n'étaient-elles pas des règles du passé, érigées lors de la
   période la plus intégriste du libéralisme mondialisé ?
   C'est-à-dire avant l'échec de Doha, de Cancun, avant les
   contre-sommets altermondialistes ? Mais le relatif
   assouplissement du pacte de stabilité, décidé par le Conseil
   de européen de Bruxelles, le 22 mars 2005, ne joue qu'à la
   marge et ne remet pas en cause la logique étouffante du
   pacte que le TCE confirme.

   Le traité constitutionnel n'empêche-t-il pas de concrétiser
   des évolutions positives en enfermant l'Union européenne
   dans ses travers fondateurs : la domination des questions
   économiques (dans leur version libérale et monétariste) sur
   les questions sociales, le manque de démocratie et l'absence
   de projet politique mobilisateur ?

   La construction européenne a besoin d'un souffle nouveau.
   Bien installée dans le paysage continental, elle doit
   retrouver une légitimité populaire et inventer un projet
   politique qui lui soit propre.

   ANNE-CÉCILE ROBERT.

     _______________________________________________________

   (1) Voir le calendrier des ratifications.

   (2) Danemark, France, Irlande, Luxembourg, Pays Bas,
   Pologne, Portugal, République Tchèque, Royaume-Uni et
   Espagne.

   >>> http://www.monde-diplomatique.fr/cahier/europe/

   _______________________________________________________


    5. NOTRE CONSTITUTION POINT NET

Depuis la mise en ligne sur NotreConstitutionPointNet de l'intégrale Traité
en mode Hypertexte le 20 avril
(voir Libé du 22 : http://www.liberation.fr/page.php?Article=291640 ),
la Commission Européenne s'est réveillée (un peu) et a mis en ligne mercredi
dernier une version HTML de la Constitution!

Malheureusement il ne s'agit pas d'une version vraiment hypertexte: pas de
liens de chaque article vers ceux auxquels il fait référence, pas de moteur
de recherche, pas de liste des références à l'article courant, et surtout
pas d'adresse fixe pour chaque article sur laquelle les divers sites de
débat en ligne pourraient pointer afin d'étayer leur discours...

Cela, nous l'avons réalisé de manière bénévole avec les moyens du bord sur
NotreConstitutionPointNet. Le site est à l'entière disposition des
internautes pour faciliter leur lecture et leurs recherches.

Notez aussi qu'entre temps, un site norvégien de Bergen a mis aussi en ligne
une très jolie version hypertexte en Français:
http://gandalf.aksis.uib.no/%7Ebrit/EU-CONST-FR-cc/index.html (Tiens
bizarre, la Novège n'est pas dans l'Europe au fait!). Mais cette version ne
réalise qu'une partie de ce que nous rêvons qu'il devrait être fait pour
tous les textes de loi. Il n'y a pas d'adresse fixe par article
nottamment...

Olivier Auber

-----
COMMUNIQUE du 22 avril (pour mémoire)
------
Depuis le 20 avril, NOTRE CONSTITUTION POINT NET publie sur
http://notreconstitution.net l'intégrale de la Constitution Européenne pour
la première fois en mode hypertexte.

NOTRE CONSTITUTION POINT NET propose aussi

* des liens hypertextes profonds et stables sur chaque article (pour
illustrer vos propos en ligne)
* des fonctions avancées de recherche de mots ou de notions
* des outils de visualisations de la structure sémantique
* et toutes les fonctions d'un wiki pour la rédaction de commentaires

NOTRE CONSTITUTION POINT NET est une initiative spontanée de simples
citoyens de tous horizons politiques engagés pour la lisibilité des textes
de loi. NOTRE CONSTITUTION POINT NET s'interdit d'exprimer un quelconque
conseil de vote.

NOTRE CONSTITUTION POINT NET est aussi agrémenté d'une consultation ouverte
lancée en partenariat avec le Club de l'Hyper-république : «Le Référendum
est question» (Vote coloré)
http://notreconstitution.net/index.php/QuestionsSurLeR%E9f%E9rendum Chacun
est invité à y exprimer son opinion non pas sur la Constitution, mais sur la
tenue du Référendum lui-même.

Vous pouvez nous rejoindre et devenir rédacteur du wiki en vous rendant sur
la page:
http://notreconstitution.net/index.php/DevenirR%E9dacteurDeNotreConstitution
PointNet

La Communauté des rédacteurs de NOTRE CONSTITUTION POINT NET est joignable
ici:
http://notreconstitution.net/index.php/Communaut%E9NotreConstitutionPointNet



Olivier Auber


(source nettime-fr-raw)









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