[spectre] a new call to sign/ Battisti and Italian refugees in France

Aliette Guibert guibertc at criticalsecret.com
Tue Jul 13 01:36:31 CEST 2004


For a part, the following words in french could interest
any foreign or local French subscribers in the anglophone lists
to sign this new level to Battisti and to the Italian refugees :
the tittle is "national call" by Fred Vargas and all signers of the meeting
of June 26th.

The object of the extradition between the two
governments looks to be round any private high interests of french lobbies
working at the power with President Chirac specially holdin Press, arms and
financial departments to enter in Italy (a part being still entered) for
the price of the refugees as symbolistic bodies
conforting the elective situation of Mr. Berlusconi..
The question could concern Vincent Bolloré, Lagardère,
and specially Dassault, (more they are all interested in the production and
trade of drones through the French government).

For antoher part, we call again to transnational subscribers (including
beyond Europe) interested by signing the petition still online, which is
really important for another part to the defence, (and so precious
if the lawsuit would be european at last ) here is the link :
http://www.mauvaisgenres.com/peti/index.php
- names (please real name no pseudo)
- email
- city (more country)
- quality (profession, or studies, or "without profession")

Thanks in advance,

A. G-C.
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Contact (Cesare and friends)
webmaster_vialibre at club-internet.fr


All infos
http://www.vialibre5.com

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            Pour ceux qui sont déjà convaincus ou ceux qui pourront être
accessibles à l'essai argumentaire qui succède à l'appel de Fred Vargas et
du Soutien de Battisti (avocats compris), merci de copier-coller (pour
éviter les signes assortissant les réponses ou les forward, mais au pire
s'il y en avait ce ne serait pas grave) "l'appel national", dessous - même
si vous
avez déjà signé la pétition en ligne ou sur papier, il l'accroît sans la
redoubler - dans un mail que que vous signerez comme je l'ai fait en exemple

: nom, adresse,  qualité et adresse d'email, (nom propre civil, pas de
pseudo)...

Reporter vos prores informations à la place des miennes (où y ajouter les
vôtres) et me renvoyer d'urgence votre mail, de sorte que je puisse
rassembler sur un seul document toutes les signatures pour les envoyer en
forward au Soutien avant une semaine... je vous enverrai en échange une
copie collective en forward pour que vous soyez informés de l'ensemble des
signatures.

D'autre part merci de redoubler ce mail en l'imprimant pour en faire une
lettre sur laquelle vous ajouterez à vos coordonnées votre signature à la
main avant de l'adresser par la poste à  :

Aliette Guibert
12 passage Saint Pierre Amelot
75011 Paris

avec la mention au dos de l'enveloppe en haut : "pétition"

Je me chargerai également de les remettre matériellement ensemble au
Soutien.


           De votre côté, s'il vous est possible de solliciter des amis
susceptibles de participer à cette campagne de la dernière chance, merci de
ne pas tarder de le faire en les informant de cette procédure d'urgence par
copié collé ou par forward.

Nous avons déjà réussi à faire différer la décision jusqu'ici depuis
février, il reste encore deux procédures d'appel, dont l'appel en cassation
en septembre, trouvons confiance, n'écoutons pas les articles experts faits
pour nous impressionner, sachons que nous sommes les apporteurs symboliques
de nos droits républicains dans cette affaire, quand au contraire, si nous
lachons, nous serons vaincus à jamais comme peuples critiques héritiers,
(droit, police, travail) à l'horizon des réformes européennes que nous
attendons au contraire pour nous amplifier, pas pour nous réduire.

Même si Battisti devait finir par être renvoyé devant une juridiction
européenne (au lieu d'être froidement extradé comme il le risquait depuis
des mois), ce qui ne pourrait avoir lieu de toutes façons que grâce à notre
combat jusqu'au bout pour aider les avocats : tenons bon pour sauver
l'honneur et la liberté auxquels nous tenons plus qu'à tout en tant
"qu'exception française".

Car il ne faut pas fonder davantage de vains espoirs sans soutien
populaire culturel et politique large en la cour européenne, sachant
comme elle a débouté Sofri d'une façon strictement juridicienne
et donc injuste au sens humain.

Espérant de tout coeur pouvoir compter sur votre confiance d'amis ou de
colistiers, je vous adresse tous mes voeux de capacité de résistance ouverte
loin de la revanche ou de la haine,

Aliette Guibert

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APPEL NATIONAL DE JUILLET 2004



LA FRANCE DOIT RESPECTER SA PAROLE

Nous n'acceptons pas que Cesare BATTISTI ou tout autre réfugié italien  soit
extradé. Ignorant une décision antérieure qui avait refusé, en 1991, l'
extradition de Cesare BATTISTI et qui était revêtue de l'autorité de la
chose jugée, déniant à ce dernier le droit à un procès équitable car il ne
sera pas rejugé en Italie, l'avis de la Chambre de l'Instruction, du 30 juin
2004, atteste d'une justice rendue sous influence. À l'inverse de ceux qui
poursuivent d'une vindicte acharnée une poignée d'hommes et de femmes qui
ont reçu asile en France, nous entendons que notre pays ne renie pas la
parole donnée et respectée par tous les gouvernements, de droite comme de
gauche, depuis 1985.

Quels que soient les obscurs motifs qui conduisent le gouvernement à vouloir
renier les engagements pris et à violer la règle de droit, nous sommes
attachés au respect d'une éthique sans laquelle la politique n'est plus la
gestion de la cité des Hommes mais l'exercice injuste du pouvoir.

Nous n'avons pas d'autre légitimité à faire entendre notre voix que de
partager ces valeurs que les peuples ont forgées tout au long de leur
histoire afin d'échapper à l'arbitraire des États et de protéger la dignité
de chacun.

C'est pour cela que nous ne laisserons pas faire ce qui serait une violation
des principes les plus fondamentaux de la République.

Nous appelons les citoyens à se mobiliser et à créer partout en France des
comités contre l'extradition de Cesare BATTISTI et de tous les réfugiés
italiens.

Nous demandons que la parole de la France ne soit pas trahie. C'est au
Président de la République, gardien de cette parole et garant  des principes
de notre pays, qu'il incombe de les faire respecter.


SIGNATURES :

Aliette Guibert ,
directrice des publications de criticalsecret
12 passage Saint-Pierre Amelot 75011 Paris
guibertc at criticalsecret.com

...

...

...

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To remind of June 26 th

SOUTIEN À CESARE BATTISTI
ET AUX RÉFUGIÉS ITALIENS

En paroles et en musiques
Samedi 26 juin 2004 de 18h30 à 22h30
Au Théâtre de l'Oeuvre, 55 rue de Clichy, 75009 Paris
Ouverture des portes à 18h00 - Entrée gratuite
____________

POUR LA DÉFENSE D¹UN HOMME
ET DE LA RÉPUBLIQUE
_____________

sous le haut patronage de La Ligue des droits de l¹Homme
et de
France-Libertés
fondation Danielle Mitterrand

avec :

LIO, SAPHO, LOLA LAFON, FRANCOIS TUSQUES, VALERIE LAGRANGE, LAURENT CIRADE,
ZANIBONI,  DOMINIQUE GRANGE,  LA CORDE RAIDE

et :

Andrée ALBERELLI (conseillère régionale Provence-Alpes-Côte d'Azur)
Jean-Claude Amara (porte-parole de
"Droits Devant !!")
Ariane Ascaride (comédienne)
Attac France
Jacques Audiard (cinéaste)
Edouard Baer (comédien, réalisateur)
Corine Barlis  (conseillère de Paris, PS)
Jean-Jacques Beineix (cinéaste)
Guy Bedos (comédien)
Daniel Bensaïd (philosophe, écrivain)
Pierre Bernasconi, (conseiller regional de Provence-Alpes-Côte d'Azur, PC)
Olivier Besancenot (LCR)
Enki Bilal (dessinateur)
Martine Billard (députée de Paris, Verts)
Jane Birkin (chanteuse)
Jacques Bobe (député de Charente, UMP)
Jacques Bonnaffé (comédien)
José Bové
Nicole Borvo (présidente du Groupe communiste républicain  et citoyen,
sénatrice de Paris)
Michel Boujut (critique de cinéma)
Jacques Boudet (comédien)
Jacques Boutault (maire du 2e ardt de Paris, Verts)
Jacques Bravo (maire du 9e ardt de Paris, PS)
Julien Cendres (écrivain)
Claude Chabrol (cinéaste)
Patrice Chéreau (metteur en scène)
Laurent Cirade (musicien)
Yves Cochet (ancien minsitre de l'environnement, Verts)
La Corde Raide (musiciens)
Régine Deforges (écrivain)
Benoît Delépine (animateur Canal +)
Julien Dray (porte-parole du PS)
Jean-Claude Dreyfus (comédien)
Emilie Deleuze (cinéaste)
Droits Devant !! (association)
Anny Duperey (comédienne)
Annie Ernaux (écrivain)
Jean-Baptiste Eyraud (porte-parole de l'association Droit au Logement)
Fédération des Associations des Solidarités avec les Travailleurs  Immigrés
(FASTI)
Jean Ferrat (chanteur)
Thomas Fersen (musicien)
Suzanne Flon (comédienne)
Jean-Louis Foulquier (Francofolies de La Rochelle)
France-Libertés, Fondation Danielle Mitterrand
Dan Franck (écrivain)
Georges Frêche (président de la région Languedoc-Roussillon, PS)
Yves Frémion (conseiller régional, Verts)
Monseigneur Jacques Gaillot (évêque de Parténia)
Bernard Giraudeau (comédien)
Robert Guédiguian (cinéaste)
François Guérif (éditeur)
Jacques Higelin (chanteur)
Bernard Giraudeau (comédien)
Dominique Grange (chanteuse)
Adeline Hazan (secrétaire nationale du PS, députée européenne)
Daniel Jacoby (avocat, président d'honneur de la Fédération Internationale
des Ligues des droits de L'Homme)
Professeur Albert Jacquard (généticien)
Frédéric Jardin (cinéaste)
Juliette (chanteuse)
Pénélope Komitès (adjointe au maire de Paris, Verts)
Alain Krivine (LCR)
Lola Lafon (chanteuse)
Valérie Lagrange (chanteuse)
Alain Lance (directeur de la Maison des Ecrivains)
Claude Lanzmann (écrivain, directeur de la revue Les Temps Modernes)
Claudy Lebreton, (président du Conseil général des
Côtes d'Armor (PS) et de l'Association  des
Départements de France - ADF)
Gilles Lemaire (secrétaire national des Verts)
Bernard-Henri Lévy (philosophe)
Justine Lévy (écrivain)
Henri Leclerc (avocat, président d'honneur de la Ligue des droits de
l'Homme)
Ligue des droits de L'Homme
Lio (chanteuse)
Joëlle Losfeld (éditrice)
Erri de Luca (écrivain)
Noël Mamère (Verts)
Pierre Mansat (adjoint au maire de Paris, PC)
Gérard Maro (directeur du Théâtre de lOeuvre)
Laure Marsac (comédienne)
Patrick Mille (comédien)
Miou Miou (comédienne)
Danielle Mitterrand
Nadine Monfils (cinéaste)
Gérard Mordillat (réalisateur, écrivain)
Georges Moustaki (chanteur)
Daniel Pennac (écrivain)
Daniel Picouly (écrivain)
Christian Picquet (LCR)
Ernest Pignon-Ernest (peintre)
Richard Pinhas (musiciens)
Jerôme Prieur (écrivain, cinéaste)
Jack Ralite (sénateur de Seine Saint Denis, PC, animateur des Etats Généraux
de la Culture)
Madeleine Rebérioux (historienne, présidente d'honneur de la Ligue des
droits de l'Homme)
Jacques Remiller  (député de l'Isère, UMP)
Denis Robert (écrivain)
Sapho (chanteuse)
Grégoire Simon (Têtes Raides, musicien)
Yves Simon (chanteur)
Philippe Sollers (écrivain, journaliste)
Syndicat de la Magistrature
Jacques Tardi (dessinateur)
Michel Tubiana (président de la Ligue des droits de l¹Homme, vice-président
de la Fédération Internationale des Ligues des droits de l'Homme)
François Tusques (musicien)
Roseline Vachetta (LCR)
Fred Vargas (écrivain)
Vladimir Velickovic (peintre)
Marion Vernoux (cinéaste)
Pierre Vidal-Naquet (historien)
Christian Vincent (cinéaste)
Jean-Claude Viollet (député de Charente, PS)
Dominique Voynet (Verts)
Willhem (dessinateur)
Zaniboni (chanteuse)

Sans que les Français en soient informés, le gouvernement se prépare à
commettre un acte d¹une gravité exceptionnelle. Cet acte menace la vie d¹un
homme, la dignité de notre pays et l¹un des fondements de notre République.
Il appartient aux citoyens français de les sauver avant qu¹il ne soit trop
tard.
Il y a dix-neuf ans, par la voix de son Président François Mitterrand, la
France donnait sa parole d¹accueillir et de ne pas extrader les anciens
militants rescapés de la crise italienne des années 1970. Cet engagement
solennel fut avalisé par neuf gouvernements successifs, de gauche comme de
droite.
Parce qu¹il avait confiance en cette promesse de notre pays, Cesare Battisti
se présenta, il y a treize ans, aux portes de la France. Il était l¹un de
ces milliers de jeunes Italiens que la situation des années 70 avait lancés
dans l¹affrontement : dans un combat où des centaines de formations
d¹extrême gauche armée s¹opposèrent au gouvernement, dont les services
secrets alliés à l¹extrême droite perpétraient de multiples attentats à la
bombe. Comme bien d¹autres, Cesare Battisti fut jugé en son absence selon
les "lois spéciales" de l¹Italie d¹alors, lois qu¹Amnesty International et
la Fédération Internationale des Ligues des droits de l'Homme (144
organisations à travers le monde) condamnèrent sans relâche, et encore
aujourd'hui, de même que les tortures qui les accompagnèrent, concluant que
"les autorités italiennes avaient violé tous les accords européens et
internationaux sur des procès équitables".
Sur le modèle médiéval, cette justice d¹exception avait ressuscité la figure
du " repenti ", c¹est-à-dire un accusé qui négociait sa liberté en échange
de dénonciations. Et c¹est sur les seules " paroles " confuses et variables
d¹un tel repenti que Cesare Battisti fut condamné sans preuve à la
perpétuité, comme tant d'autres, après une instruction durant laquelle
treize cas de torture furent avoués.
En mai 1991, son dossier fut examiné par la justice française qui le déclara
non extradable, par deux arrêts. Sous la protection de notre pays, il put
alors y commencer cette " seconde vie " souhaitée par François Mitterrand.
Cette décision de justice de 1991 est définitive. Le droit de toutes les
nations démocratiques interdit en effet de juger par deux fois la même chose
en l¹absence d¹un fait nouveau. Il
interdit aussi d¹emprisonner un homme, jugé en son absence, sans recours à
un nouveau procès. En vertu de ces deux règles fondamentales, Cesare
Battisti est juridiquement non extradable.
Tels sont les principes intangibles de notre justice, si bien que passer
outre constituerait un fait exceptionnel, mettant en péril la sûreté de
notre édifice républicain.
Tel est l¹engagement de la parole de notre pays, qu¹on ne saurait renier
sans y perdre l¹honneur.
Mais tel ne fut pas l¹avis de notre gouvernement et de notre ministre de la
Justice, Dominique Perben : lorsque le gouvernement italien de Silvio
Berlusconi réclama soudainement ses anciens réfugiés, un quart de siècle
après les faits et pour des motifs de simple stratégie électorale, notre
gouvernement osa accepter cet arrangement, se rendant coupable de trahison
éthique et juridique. Dominique Perben, négligeant les règles de justice
dont il est le ministre, promit à son homologue italien une première
livraison d¹une quinzaine d¹hommes et de femmes. Et c¹est à sa demande que,
ce mercredi 30 juin, la même Cour d¹Appel de Paris devra une seconde fois
juger le même homme, sur le même dossier.
Mensonges d¹Etat et désinformation massive ont cherché à abuser les Français
sur les véritables enjeux de l¹affaire Battisti. Mais les mensonges ne
durent jamais sous le regard de l¹Histoire : si l¹extradition devait être
prononcée le 30 juin, si la volonté du pouvoir parvenait à se substituer à
la force de la Justice, l¹Histoire saura que, ce jour, la France reniera son
droit et sa parole. Cela, cette blessure faite à la démocratie et à la vie
d¹un homme, il est encore possible de l¹empêcher. Ce combat strictement
républicain et citoyen, il est encore possible de le gagner : en refusant
que Dominique Perben ne brise notre Droit en négociant des vies humaines, en
refusant que notre gouvernement ne reprenne sa parole donnée.
Avec la Ligue des droits de l¹Homme, avec France-Libertés, avec des élus,
PS, Verts, PC, UMP, LCR, des dizaines de milliers de personnes se sont déjà
levées pour s¹opposer à la dérive humaine et judiciaire qui menace notre
pays. Avec eux nous luttons, le samedi 26 juin, pour la justice, pour
l¹honneur, et pour la vie d¹un homme. Ce sont les mots de l¹espoir
républicain, les mots de l¹humanité que nous devons défendre, toujours.

LA RÉPUBLIQUE FRANCAISE DOIT RESPECTER SON DROIT ET SA PAROLE


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