[spectre] [syndicate] Moratorium to Battisti | D+1/ 1. more weekly | Carlo Roccella | Jean-Bernard Pouy |

Louise Desrenards louise.desrenards at free.fr
Thu Apr 8 17:54:46 CEST 2004


Moratorium to Battisti Cesare -> Day +1/ 1.
2 issues same day
then weekly demand of the following texts and events
till May 8th then again daily till 12th

The matter is the new file from Italian Government presenting
800 pages long -hope to exhaust Judge and avocados?-
the fence of the lawsuit in fact is postponed till May 12...

And two other refugees asked by Italy: Roberta and Enrico.



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Soutiens/ Thanks :

Ligue des Droits de l'Homme, Mixité, CEDETIM,
Assemblée européenne des citoyens, Les Verts, LCR,
élus communistes de la région parisienne,
Syndicat de la Magistrature,
Syndicat des Avocats de France.

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If you agree this content,
please to follow copy-paste to preserves links,
more abstracts or translations from your own but respecting our cause
and send Cci (that keeps secret the adresses) to your own list

Remerciements

(si vous êtes d'accord,
merci de faire suivre en copiant-collant
pour la validité des liens
et en adresses par Cci)


Multilingual
1. French, Spanish,

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Wenesday April 8th
A DAY MORE...



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JE N'ACCEPTE PAS QUE CESARE BATTISTI
SOIT REMIS AUX AUTORITES ITALIENNES !


par Carlo Roccella
self translator from Italian



  De nombreux français et italiens de France se mobilisent pour que l'ancien
militant révolutionnaire ne soit pas extradé : ce ne sont pas des "complices
du terrorisme", des "anciens combattants" ou des ingénus romantiques. On
agit, on vote aussi, quand on nous le permet.

  Comme eux, je suis un citoyen engagé pour un meilleur aujourd'hui,
persuadé que les raisons de mon opposition à cet acte nous concernent tous.

  On connaît mal, dans la France des clichés bienveillants, la réalité de
l'Italie des années durant lesquelles ont eu lieu les événements qui sont
reprochés à Cesare.

  On parle de corruption, mais on n'imagine pas un pouvoir qui dispose à sa
guise d'un pays de 5O millions d'habitants comme Jacques Médecin à disposé
de Nice.

  On parle de Mafia, mais on est loin du Parrain. Imagine-t-on un réseau
qui, de village en ville, d'élu local en député, de financier en magistrat,
contrôle la totalité des appels d'offres et des financements publics pendant
cinquante ans ?

  Ou encore, on parle de répression, mais sait-on ce que c'est, dans un pays
que le rituel du vote permet d'appeler démocratique, une police et une armée
qui ont ensanglanté les rues et les places où les jeunes et les travailleurs
cherchaient à crier leur faim de justice ?

  Enfin, on parle de terrorisme, mais que vous disent ces noms, ces dates,
ces chiffres, ces bombes : 12 décembre '69 Piazza Fontana 16 morts, 88
blessés ; 2 juillet '70 train Freccia del Sud 9 morts 139 blessés ; 25
septembre '70 assassinat de cinq anarchistes calabrais ; 28 mai '74 Piazza
della Loggia Brescia 8morts 94 blessés; 4 août '74 train Italicus 12 morts
105 blessés; 2 août '80 gare de Bologna 85 morts 200 blessés, bombes
explosées toujours pendant des périodes de forte mobilisations populaire.
Sans compter les dizaines de jeunes militants tués par les fascistes et la
police pendant les manifestations, du Nord au Sud.

  Je ne veux pas renvoyer dos à dos les morts des uns et les morts des
autres ; laissons les martyrs aux généraux et aux prédicateurs. Les victimes
du régime démocrate chrétien et de ses alliés ne justifient sans doute pas
le développement d'un contre-feu armé et clandestin, mais elles aident sans
doute à le comprendre.

  Ce dernier, par ailleurs, ne fut pas le fait d'un groupe d'activistes
isolés. Il naissait, il baignait dans un fort mouvement social, riche
d'utopie et de révolte créatrice : non pas une avant-garde Quartier Latin,
mais un vaste carnaval de l'esprit où les jeunes ouvriers, les chômeurs, les
étudiants, les féministes, par centaines de milliers ont construit, pendant
dix années le seul rayon d'espoir qu'il ait été donné de vivre pendant ces
années plombées par l'arrogance du pouvoir.

  C'est notre histoire, l'histoire d'une génération qui, entre
contradictions et illusions, verbiages révolutionnaires et désespoir a fini
par accoucher, entre autres choses, de l'impasse politique et morale qu'a
été la lutte armée. Mais c'est aussi l'histoire d'une génération qui a dit
"non" et qui a cherché sa dignité jusque dans les coins obscurs où l'on ne
se reconnaît plus soi-même.


  Aujourd'hui Berlusconi exige l'extradition des militants que la France
accueille depuis 20 ans. Le renvoi expéditif de Paolo Persichetti montre à
quel point l'ordre nouveau de Sarkozy et compagnie est prêt à rendre service
au pouvoir italien.

  Pourquoi cet empressement, et pourquoi aujourd'hui ?

  Cerné par les juges pour une longue série de malversations qui lui ont
permis d'atteindre le pouvoir, craignant que les prochaines échéances
électorales lui fassent payer comme ailleurs le prix du néolibéralisme
effréné, menacé sur sa droite (ça existe !) par son allié ex-fasciste Fini,
Berlusconi cherche un nouveau souffle.

  Rien de mieux que le terrorisme pour cela : ça fait l'unanimité et ça
cloue le bec à la gauche, déjà bien timide. Encore mieux, pour éviter les
déconvenues d'un terrorisme récent (ça fait des taches et ça peut déraper),
il vaut mieux aller chercher des histoires anciennes et leur redonner un
coup de neuf, surfant sur l'émotion causée par les attentats et sur la belle
immunité qui en découle, de Poutine à Bush. Un coup d'antiterrorisme : rien
de tel pour blanchir nos hommes politiques, n'est-ce pas José Maria ?

  En touche finale, faites confiance à l'empire médiatique de Berlusconi
pour bien assimiler Battisti à Ben Laden, et le tour est joué.

  Il ne faut pas non plus négliger les résultats que Berlusconi attend, avec
cette campagne, contre le mouvement altermondialiste italien qui a démontré
dans les dernières années d'avoir appris à se mobiliser de manière incisive
et musclée sans toutefois tomber dans les dérives des aînés des années '70.

  La gauche italienne, et de manière encore plus marquée ses intellectuels,
paraît par contre s'enfoncer dans le marais du loyalisme à tout crin. Tout
se passe comme si toute personne publique de gauche, pour éviter
l'accusation de soutenir le terrorisme, se devait de faire allégeance au
lynchage de Cesare Battisti, et même de renchérir dans l'infamie et dans la
manipulation historique. Ils auront honte, un jour.

  Où sont les réserves que les gouvernants français, toutes couleurs
confondues, exprimaient il n'y a pas si longtemps, au sujet de la manière
"cavalière" de gouverner de leur voisin ?


  Et maintenant, le volet français. Un revirement aussi soudain par rapport
aux engagements pris au plus haut niveau n'est sans doute pas le fait du
hasard. Le fait est que l'Italie, grâce à l'extraordinaire recul des droits
sociaux et politiques, est devenue un modèle néolibéral pour de nombreux
pays européens. Et l'on sait la propension de l'Europe à toujours emprunter,
au niveau économique et social, les voies les plus arriérées (lisez :
modernes) tracées par un de leurs pays membres.

  Il en est de même pour la justice. La création d'un espace judiciaire
européen où l'usage "archaïque" de la demande d'extradition avec son cortège
d'inutiles et coûteux retards ne serait plus qu'un souvenir, est déjà écrite
dans notre avenir. Plus de possibilité de quitter un pays dont les lois où
les pratiques policières seraient contraires aux droits du citoyen, sans
être renvoyer illico à la case départ sans aucune possibilité de recours.

  Par définition tout pays européen est une démocratie parfaite. (Que faire
quand le vote le fait basculer aux extrêmes ?)
  Par extension, tout pays engagé dans la lutte contre le mal (remplir ce
mot de tout ce qui gêne les régimes néolibéraux) l'est aussi. Avis aux José
Bové et aux traminots (terroriste et preneurs d'otages notoires) : il n'est
pas sûr que Rimini vous accueille.

  Voilà ce qui est en jeu dans le cas Battisti. Voyez vous-mêmes si cela ne
concerne que quelques exilés italiens.


  D'ailleurs plusieurs des obstacles légaux qui empêchaient en toute logique
l'extradition vers l'Italie (utilisation des "repentis" dans les procès,
impossibilité de faire appel d'un jugement par contumace, droits des
prévenus et durée de la détention provisoire etc.) font déjà partie des
projets du gouvernement français. Pourquoi alors aller chercher des poux sur
la tête de Berlusconi ?


  Mais au-delà des garanties légales, que nous ne devons jamais considérer
comme des simples questions formelles (n'oublions pas qu'une loi, quand elle
existe, ne peut être que violée ou abrogée, alors que l'arbitraire des
"promesses des présidents" ...), une question plus politique se pose. C'est
la question de la légitimité des dirigeants italiens d'aujourd'hui à exiger
le renvoi des réfugiés.

  Historiquement, il n'y a pas de symétrie entre ces réfugiés et la clique
qui dirige l'Italie.

Les premiers ont analysé, disséqué leur engagement passé. Ils ont reconnu
les errements et les erreurs, quand ce n'est pas la dérive éthique et
humaine qui les a souvent amenés à épouser la structure mentale de leurs
adversaires. Une révision totale de ces années-là à été réalisée. L'histoire
a été écrite.

  Les seconds, héritiers du pouvoir en Italie (et avec eux leurs historiens,
journalistes et intellectuels), n'ont même pas amorcé le début d'une analyse
critique du système mafieux par lequel ils ont pillé les richesses et les
espoirs des italiens. La campagne très médiatique de "mani pulite" n'ayant
servi qu'à nettoyer les écuries pour permettre l'émergence d'une nouvelle
caste de politiciens plus à même d'incarner l'état ultralibéral et
post-démocratique.

  Aucun de ceux-là (ou presque) n'a payé pour le passé et les poseurs de
bombes d'hier siègent aujourd'hui à Montecitorio (parlement), quand ce n'est
pas dans un fauteuil ministériel.

  La légitimité morale de cette campagne de haine est encore plus douteuse.
Esquivant les procès, changeant les lois selon sa convenance personnelle,
violant explicitement les règles de l'audiovisuel et les engagement pris,
protégeant sa clique à outrance, Berlusconi et son gouvernement ne possèdent
aucune légitimité morale pour exercer le "droit de vengeance" sur les
anciens militants.

  La campagne antifrançaise lancée par les médias de tout poil (presque tous
appartenant à Berlusconi ou à sa famille) appuie sur le plus primaire des
ressorts - nous ne laisserons pas les Français nous donner des leçons de
démocratie !-. Aussi l'engagement des personnalités françaises plus ou moins
connues est "vendu" en Italie comme une insulte à l'orgueil national ou une
nouvelle mode parisienne.

  Il convient de répondre que l'extradition demandée par Berlusconi est,
elle, une ingérence grave dans l'autonomie et les traditions françaises.

  La partie qui se joue sur cette affaire est tout autant une question
d'humanité et de solidarité envers un homme qui a déjà payé un prix très
lourd pour ses choix, qu'une bataille politique majeure pour l'avenir de nos
droits individuels et collectifs.

  Pour toi Cesare, que je ne connais pas et que j'ai peu lu (désolé, le
polar c'est pas mon truc), j'ai un seul mot un peu désuet mais que j'emploie
dans les plus forts des sens : coraggio!

C. R.


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REPUBLIQUE FRANCAISE
le texte de la lettre ouverte adressée
à Jacques Chirac et signée de sénatrices et sénateurs,
à l'initiative de Nicole Borvo.



LETTRE OUVERTE à
Monsieur Jacques CHIRAC
Président de la République

Paris, le 10 mars 2004


Monsieur le Président de la République,

Arrêté le mardi 10 février et placé en détention à la prison de la Santé, l'
écrivain Cesare Battisti a été remis en liberté sous contrôle judiciaire, le
3 mars, par la Cour d'Appel de Paris. Celle-ci a fixé au 7 avril l'examen de
la demande d'extradition formulée par les autorités italiennes.

En 1985, le Président François Mitterrand accordait l'asile aux
ressortissants italiens sous le coup de condamnations remontant à l'époque
des actions terroristes dans les années 1970. Cesare Battisti bénéficie de
cet asile depuis 1990.

La France avait pris cet engagement à leur égard sous réserve qu'ils n'
exercent aucune activité politique en France et elle ne l'a jamais remis en
cause jusqu'en 2002. C'est pour cette raison que nombre d'entre eux vivent
dans notre pays, se sont insérés et, pour certains, ont fondé une famille.
Notre pays a un engagement moral envers eux.

De plus, concernant Cesare Battisti, la Cour d'Appel de Paris avait refusé
pour ces motifs, en 1991, une première demande d'extradition formulée par l'
Italie à son encontre.
Dans ces conditions, il ne serait pas concevable que notre pays donne suite
à la demande d'extradition de Monsieur Battisti.

Vos fonctions font de vous, Monsieur le Président de la République, le
garant de l'indépendance de la justice et de la continuité des engagements
de l'Etat.

C'est pourquoi nous avons l'honneur de solliciter votre intervention pour
que soient garantis les engagements pris par la France et le respect de la
chose jugée. C'est aussi ce que réclament les nombreux soutiens qui se sont
mobilisés, en France, pour Cesare Battisti.

Nous vous prions de croire, Monsieur le Président de la République, en nos
respectueuses salutations.

Jean-Pierre BEL, Marie-Christine BLANDIN, Nicole BORVO,
Didier BOULAUD, Robert BRET, Gilbert CHABROUX,
Yves COQUELLE, Annie DAVID, Michel DREYFUS-SCHMIDT,
Guy FISCHER, Thierry FOUCAUD, Hélène LUC, Josiane MATHON, Bernard PIRAS,
Danielle POURTAUD, Jack RALITE, Ivan RENAR, Claude SAUNIER, Odette TERRADE,
Henri WEBER


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http://www.cesarebattisti.net

http://cesarebattisti.free.fr

http://gangsterera.free.fr/

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SPANISH


Jueves Marzo 18, 2004 Último nº de La Gangsterera
La detención y la posible extradición del escritor italiano es una negación
del derecho.




BATTISTI, VICTIMA DE LA NOSTALGIA DE LOS CAMISAS NEGRAS


Jean-Bernard Pouy



Al alba como en los viejos tiempos, Cesare Battisti, que no se escondía
desde hacía quince años, personaje publico que se podía uno encontrar en
numerosos festivales literarios y salones del libro, ha sido prendido por la
policía antiterrorista, y como seguramente no se dice en Italia.
enchironado. Algo tan fácil que no se hizo, como algunos, una presuminble
operación de cirugía estética. La espada de Damoclès, en este
acontecimiento, es una extradición por lo bajini sin duda tan glauca y
vergonzosa como su " captura ".
Es una negación de derecho y una traición oficial. Acogido primero por la
hospitalidad mediterránea, Cesare es desde 1991, considerado por la justicia
francesa y el Estado como persona no extraditable por una decisión de la
corte de apelaciones de Paris tomada en base a extrañas razones, mentiras y
manipulaciones de su expediente configurado en Italia. Entre tanto, ya ha
pagado. Sin papeles, dificultades sociales de todo tipo, complicaciones
diversas y miedo en las tripas desde hace más de veinte años.

Las actuaciones a ciegas y exacerbadas de la justicia berlusconiana,
agravadas por un profundo perfume de rencor, de delación y de venganza,
apestan a aquellos años en los que la camisa negra era lo más chic de la
moda transalpina. Pero ya no se trata de aceite de ricino ni de exilio en
las Eoliannas, se trata de prisión a perpetuidad, ya que en el país de la
bota las condenas pronunciadas por contumacia no son rejuzgadas.
Entonces es el momento para todos sus fieles lectores, para todos los
críticos que lo han incensado, para aquellas instancias que le han hecho
confianza, en el curso de residencias de autor y de talleres de escritura,
para todos los periodistas que tuvieron el placer y el interés de acogerlo
en la radio y en la televisión, de hacer frente, de condenar este
procedimiento ilegal, de impedir un eventual viaje aéreo y de exigir su
inmediata liberación.

Sino, en nuestros espejos, cuando nos miremos, veremos un rostro extraño. El
de nuestro jefe de Estado, pero él también con liffting. Y claro es evidente
que en nuestra practica política, para nosotros también el rencor va ha ser
largo y la venganza fría.

Jean-Bernard Pouy: escritor.
traducción :Zeki

http://gangsterera.free.fr/noticias1.htm
Publicado con anterioridad en el viernes 13 febrero 2004 en el períodico
Liberation http://www.libe.fr

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CESARE BATTISTI BIOGRAPHIA
(confeccionada con extractos copiados del site mauvais genres)



        Cesare Battisti fue durante los años 70, uno de los responsables de
los PAC
(Proletarios Armados para el Comunismo), una organización de extrema
izquierda que defendía la violencia política. Fue condenado a prisión a
perpetuidad en su ausencia, sobre la base de declaraciones de arrepentidos,
negociadas con la policía. Un proceso manifiestamente trucado, donde por
ejemplo se le veía cometiendo asesinatos el mismo día y a la misma hora , en
Venecia y en Milán. Una condena obtenida en virtud de las leyes de
excepción, que agravan las infracciones por iguales actos en función del
contexto político, en un país en el que no es posible apelar las condenas
pronunciadas en rebeldía*. Hechos acaecidos hace más de treinta años que ya
estarían, en cualquier otro lugar, prescritos o indultados, y que siempre ha
negado. En 2002, " reconoció " el error político de los PAC, mientras
reafirmaba su fidelidad a los ideales de su juventud. En 1985, François
Mitterrand declaró que Francia no extraditaría a los que no fueran
personalmente responsables de crímenes de sangre y que hubieran declarado
romper con la violencia. Ese era el caso de Battisti, como de Paolo
Persichetti, profesor en Paris VIII, extraditado en agosto del 2002.
*Juicios pronunciados en Rebeldía o por contumacia: se dicen de juicios en
los que el acusado no esta presente en el transcurso del juicio ni en el
pronunciamiento de la condena, por encontrase en fuga o profugo.
Cesare Battisti nace en 1954 en Latina, en la región de Roma. En 1981 se
fuga de la cárcel y llega a hasta Méjico. En 1990, acogido en Francia con
estatuto de refugiado político se instala en Paris donde empieza su carrera
de escritor.

1968.
Entra en el liceo de orientación literaria Alessandro Manzoni, con
gran pesar de sus padres que estaban dispuestos a sacrificar su modesta
economía para que al menos el último de sus seis hijos pudiera alcanzar una
rentable formación técnica. Es la época en el que el ambiente estudiantil
esta sobre excitado por la gran ola contestataria, la palabra revolución
esta en boca de todos y Cesare, aún muy joven pero desde siempre adoctrinado
por una familia religiosamente comunista, no puede quedarse insensible al
viento de revuelta.

1971.
Primera estancia en la cárcel. Solo unas semanas, pero bastantes para
comprender que "siempre son los mismos que caen y que a la violencia del
Estado hay que contestar con las mismas armas". Obsesionado por la idea de
la reapropiación revolucionaria, abandona definitivamente la escuela.

1974.
Es condenado a seis años de reclusión por atraco con toma de rhenes :
no hay pruebas contra él, pero eso no importa porque " se trata de un
subversibo declarado, un ccriminal ".

1976.
Merced a la lentitud del procedimiento penal italiano, del que el fin
prioritario es de enterrar sistemáticamente todo delito de orden
administrativo, recobra la libertad. Pero no por mucho tiempo: el servicio
después de venta de la policía se encargara rápidamente de mojarlo en un
nuevo atraco. Consigue escapar por los pelos y se reúne con sus compañeros
en Milán, donde pronto nacerán los Proletarios Armados para el Comunismo .

1979.
Cuando cae en una amplia operación antiterrorista, él y sus compañeros
cercanos sabían que su sueño revolucionario estaba tocando fondo. Durante
los últimos años, la lucha armada había incendiado Italia y el Gobierno de
entonces recurría a todos los medios de represión: redadas masivas de la
policía, empleo del ejercito en operaciones de orden publico, atentados con
bomba, tortura, impunidad y cientos de millones para los presumiblemente
arrepentidos. En el juicio se nego a defenderse, era imposible, su unica
posibilidad era la fuga.

1981. Fue el 4 de octubre, después de dos años de paciente preparación, por
él desde dentro de la prisión y por sus compañeros aún en la clandestinidad,
que gracias a una de las últimas acciones de los grupos armados, consiguió
fugarse empuñando un arma. A continuación consigue llegar primero a Francia
y después a Méjico

1984. Después de haber sobrevivido haciendo toda clase de pequeños trabajos,
empieza a trabajar como redactor para varios periódicos mejicanos.
1986. Funda el magazín cultural ,Via Libre que acabará al cabo siendo una
referencia creativa para la juventud mejicana.

1988. Trabaja a la creación del Festival del libro de Managua y es el
organizador de la primera Bienal latino-americana del cartel en Mejico.

1990. Vuelve a Francia y escribe su primera novela.



Bibliografía:
1992. Les habits d'ombre, (Los habitos de sombra) Série Noire, Gallimard
1994. L'ombre rouge, (La sombra roja) Série Noire, Gallimard
1994. Nouvel an nouvelle vie, (Año nuevo vida nueva) Mille et une nuits
1995. L'air de rien, (Como si nada) Autrement
1996. Buena onda, Série Noire, Gallimard
1977. J'aurais ta Pau, Baleine
1997 Copier coller, (Copiar pegar) Père Castor-Flammarion
1998 Dernières cartouches, (Últimos cartuchos)Joëlle Losfeld
2000 Terres Brulées, (Tierras quemadas) Rivages thriller
Jamais plus sans fusil, (Nunca más sin fusil) éd. du Masque
Referencias.

http://www.vialibre5.com/pages/presentationesp.htm
http://www.humanite.presse.fr/journal/2004-02-13/2004-02-13-388067
http://www.mauvaisgenres.com/arrestation_battisti.htm



//////////
Para firmar la peticion:
http://www.mauvaisgenres.com/peti/index.php


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Consulter l'Italie :
www.wumingfoundation.com/italiano/outlakes.cesarebattisti2french.html/,

V. Evangelisti, R. Bui, et al. ont publié le 29 mars 2004 en Italie un
ouvrage intitulé Il caso Battisti : mais le livre est sorti coupé et amputé
par l'éditeur, c'est-à-dire censuré.

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You can sign online at:
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Vous pouvez encore signer la pétition en ligne sur Mauvais Genre (il s'agit
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